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Portugal : récit de voyage - été 2010


Avril 2009 Porto et la vallée du Douro. Voir le récit : ICI.
Nous avions été enchantés par cette balade printanière au Nord du Portugal et c’est tout naturellement que nous avons choisi d’y retourner cette année.
Cette fois-ci, nous allons descendre plus bas en passant la frontière par Guarda, alors suivez-nous...

 

Départ très tôt ce matin du 02 aout 2010, 540 km nous séparent de notre première halte, l’aire cc de Palencia (Espagne).
C’est sous une pluie battante et des températures oscillantes entre 16 et 18 degrés que se fera la route.
Beaucoup de trafic au passage de la frontière avec l’Espagne. En cours de route un bruit venant de l’arrière nous alerte, le constat est rapide... la roue jockey à été mal serrée au départ, provoquant la destruction du roulement, ça commence bien !
Le soleil commence à pointer son nez vers Burgos et qui se confirmera en arrivant dans l’après-midi à Palencia.
Nous sommes fatigués de la journée, 22h00 : nous sommes couchés.









La nuit à été calme... en apparence, le jardin aquatique jouxtant l’aire est infesté de moustiques, si nous n’étions pas à jour au niveau des vaccinations... maintenant nous le sommes !
Avant de repartir, j’en profite pour faire les pleins et les vidanges, il nous tarde de passer la frontière, nous n’aimons pas trop ce coin de l’Espagne.



En route pour Almeda !
Nous sommes excités, en début d’après-midi nous passons la frontière sans difficulté, Portugal nous voilà !

Il fait chaud 36/38 degrés, nous nous arrêtons au premier village Vilar Formoso pour remplir le frigo et acheter une pastèque de 8 kg au goût de miel. C’est avec délice que nous nous imprégnons à nouveau de ce pays.

Arrivés à Almeda, nous repérons notre bivouac GPS N40.7275 W6.90389.
Nous nous installons au milieu des fortifications ! avec la bénédiction de Mr Luciano Carvalho agent municipal et préposé à l’accueil et quel accueil !
Pour info, je vous rappelle que nous sommes en libre, mais la municipalité et soucieuse de bien accueillir ses visiteurs, Mr Luciano nous propose une ligne électrique... nous indique les sanitaires... très bien tenus, repassera le soir avec un tas de brochures sur les commodités du village, bref royal, vous l’aurez compris ce sera l’un de nos coups de coeur cet été !







Notre installation où nous passerons la nuit





Balade dans ce très joli village chargé d’histoire.
Ruelles étroites, ancien lavoir, fraîcheur d’un jardin botanique... l’endroit est magique, hors du temps.













Nous reprenons la route avec un petit pincement au coeur, direction Castelo de Vide, barrage de Povoa.



Nous trouvons notre bivouac en bordure du plan d’eau de Povoa GPS N39.45185 W 7.53264.
Le chemin n’est pas facile, je frotte le bas de caisse à plusieurs reprises... mais au bout du chemin la récompense sera là !
seul au monde et baignade dans une eau chaude et limpide.











Avec un véhicule plus haut, nous aurions pu installer notre bivouac au bas de ce chemin...



Nous nous résignons à quitter ce bel endroit en fin d’après-midi, direction Castelo de Vide, j’avais repéré un parking proche du village mais des travaux nous obligent à rebrousser chemin.
21h30 la nuit approche.



Je prends la nationale N246 en direction de Portalegre, après seulement une quinzaine de kilomètres, je repère un panneau « Quinta do Pomarinho » un camping à la ferme GPS N39.2353 W7.2914, ça tombe bien !
De plus, nous avons besoin de faire le point sur l’intendance.
Malgré l’heure tardive, nous sommes très bien reçus par un couple d’hollandais.
Le prix : 22 euros par jour pour 4. Nous y resterons 2 jours le temps de visiter Castelo et Marvao et de profiter de la petite piscine ô combien appréciable par un petit 40 C° à l’ombre.
La ferme est entourée d’oliviers, d’amandiers, figuiers... un paysage à la Pagnol et produit de délicieuses tomates, du miel, de la confiture de figue et de vrais oeufs frais.







Nous partons visiter Marvao/Castello de Vide (c’est pratique de pouvoir dételer).
Villages fortifiés hauts perchés offrant une vue splendide sur la Serra de São Mamede.
Peu de monde sur les sites en général, ce n’est pas pour nous déplaire.
Attention pas de talons haut mais de bonnes baskets.





















Nous quittons cet endroit que nous avons beaucoup aimé, la simplicité des lieux, des gens, l’accessibilité.
Nous traversons l’Alendejo, paysage de pampas, vignes à perte de vue, de belles Quintas, une région visiblement mieux lotie.
Direction le dernier village fortifié ouf ! (notre fille commence à se lasser) Monzaraz.
GPS N38.44279 W7.37972
Là encore, bivouac au pied des murailles... (Le retour va être dur en France) il fait chaud, très chaud.



Parking des plus accueillants... suivez le panneau !



Nous nous installons à l’ombre des amandiers, la chaleur est suffocante en cette fin d’après-midi, les murailles doivent jouer un rôle d’accumulateur, nous décidons de chercher un peu de fraîcheur dans les ruelles du village, la montée vers le donjon nous offrira des vues époustouflantes sur la plaine parsemée de petite retenues d’eau.



























Petit déjeuner tranquille, avant le départ vers la Serra Arrabida.



Direction Setubal, nous longeons la côte Arrabida à la recherche d’un endroit où nous garer, nous sommes samedi, mauvais plan...



Nous décidons de pousser jusqu’à Sesimbra.