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Slovaquie : récit de voyage - Partie 2

Toujours fermées car fragiles, il est rare de pouvoir les visiter. Par chance, un groupe de Hongrois fait ouvrir celle-ci par la dame de la maison voisine. L’intérieur est austère mais très intime et serein. Une agréable sensation de douceur s’en dégage contrairement aux églises traditionnelles.

A l’extérieur, la chaleur est accablante (33°C) pourtant un groupe de cigognes nichées sur le haut d’un vieux château semblent la supporter.

Nous prenons notre déjeuner au café climatisé du village. L’accueil est super, la mamie nous présente les plats pour pouvoir choisir. Pour 17€ à 5, ce sera soupe aux choux (extra !), rôti de porc et pour une fois des légumes avec les patates, une première !! il faut savoir que même dans les grandes surfaces les légumes verts sont rares et les Slovaques comme les Tchèques sont adeptes des pommes de terre, du choux et des « dumplings » qu’ils mangent à toutes les sauces. Une mamie demandera même à Béatrice comment se cuisine ces trucs verts : les courgettes !

Nous poursuivons vers Banskà Stiavnica dont la visite est un peu décevante.

Par contre, son musée de la mine d’argent vaut à lui seul le détour.

En suivant les indications du GR, nous tournons un bon moment avant de le découvrir sur la route qui redescend sur le centre-ville à partir de la route 524 (48°27'4.96"N et 18°53'20.82"E). Devant le musée, nous tombons sur le gardien du parking qui tout content de trouver des touristes français, nous dit quelques mots en français et cite des anciennes gloires de la chanson et du cinéma français. Il tente alors de nous expliquer le fonctionnement du parking. Finalement, pour 1h30 nous aurons 6 coupons de 30mn chacun pour nos « deux véhicules » (Attention, il n’y a qu’une dizaine de place et elles sont peu manœuvrables).
La visite guidée du musée se fait en tenue de mineur. Nous allons dans la salle des pendus récupérer nos casques, lampes et gabardines et descendons dans la mine.

Le contraste de température entre l’extérieur à 33°C et l’intérieur à 13°C est frappant. Nous ne regrettons pas d’avoir mis de bonnes chaussures et un pull. Le parcours est très intéressant.

Il dure un peu plus d’une heure et nous fait découvrir la vie de la mine au fil du temps.

Claustrophobes s’abstenir car les boyaux sont parfois étroits.

L’extérieur permet de découvrir plusieurs bâtiments d’origines comportant la machinerie nécessaire au fonctionnement de la mine.

Nous bivouaquons en sauvage dans les bois. Pendant la nuit, nous sommes réveillés par des vents violents et une forte pluie, Pierre seul dans sa tente de toit nous inquiète. Finalement, il dort et le vent se calme. Cela a rafraichit l’atmosphère et nous permet de petit déjeuner tranquillement de framboises sauvages.

Le départ se fait par une marche arrière de 500 m sur un chemin étroit, tournant et en descente : Pascal perd au moins 3 litres d’eau dans les 15mn qui lui sont nécessaires… Nous poursuivons sur une route forestière puis dans de belles vallées très vertes

par des routes étroites où nous évitons de peu un camion qui conduit comme un fou !

La route vers Bratislava, dernière étape de notre périple, se poursuit dans les grandes plaines du Sud.

 

Le GPS nous permet d’atteindre sans encombre le camping Zlaté Piesky. Situé en périphérie de la ville, sur un grand complexe de loisir avec étang et terrains de sports. Ce camping est grand, vieillot, sale et surtout bruyant.

Heureusement, les sanitaires ne sont pas trop mal entretenus. L’ensemble ne nous donne pas envie d’y rester plus d’1 nuit surtout après nos bivouacs en sauvage. (20,50€ à 5)

lien

Nous rejoignons le centre de Bratislava en 25mn par le tram 2 (ou 4).

L’arrêt est situé de l’autre côté du boulevard à la sortie du camping et les tickets s’achètent à l’épicerie du camping. La ville est assez jolie, bien rénovée avec de beaux bâtiments mais rien de comparable avec Prague.

Devenez ce que regardent les garçons, un beau bâtiment ? une magnifique sculpture ? Non, un Mc Do ! Snifff font les parents désespérés…

La ville mélange les styles et l’art moderne y a sa place,

notamment cet étrange pont équipé d’une soucoupe volante.

Pour déjeuner, nous cherchons un restaurant mais les prix sont 4x plus élevés qu’à la campagne et comme toujours de médiocre qualité. La proximité de l’Autriche et de Vienne est sûrement pour beaucoup dans cette inflation. C’est probablement un mauvais calcul car nous avons l’impression qu’en dehors des touristes, les terrasses sont vides. Décidément la Slovaquie et la Tchéquie ne sont pas des pays de gastronomie.
Par hasard, le soir nous assistons en centre-ville à l’ouverture d’un festival de musique classique et au récital d’une cantatrice.

La pluie nous chasse et nous repartons en croisant pas mal de gens saouls et de personnages inquiétants déambulant dans les rues.

Après une nuit très bruyante, entre des chiens de routards qui hurlent toute la nuit et la route très passante, nous repartons sans avoir oublié de faire quelques courses aux magasins d’usine Adidas et au Tesco situés tous deux sur le boulevard.
Notre prenons notre dernier repas au camping et direction Perpignan. Nous avons 1668 km de route à faire en deux jours

en passant par l’Autriche

où nous croisons une drôle de caravane faite maison

et l’Italie.

Bilan

5642 km parcourus
6 pays traversés
23 jours de voyage
et beaucoup de rencontres et de découvertes…

Par Bobtong