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Turquie : récit de voyage - 2008

Yesilova

 

Nous prenons l'autoroute après Ortaklar (entrée Germenick 1) . Autoroute payante : 2,25 Ytl comme une voiture.

Goudron fondu... les roues freinent l'attelage ! Le moteur commence à chauffer... Phil y va molo.

Je voulais prendre le volant pour soulager Phil mais vu l'état des routes, je ne préfère pas et lui non plus d'ailleurs :-)
Accident sur la route... deux voitures sont bien amochées... le goudron doit en être la cause. C'est vraiment liquide !
Les gendarmes font la circulation... toujours surprenant... il sont armés de mitraillettes !

On arrive à Pamukale... galère !

Il fait 45° C.... nous sommes harcelés pas des rabatteurs en scooters, à pied... qui veulent nous envoyer dans un hôtel malgré la caravane !
Un monde fou... regardez plutôt la file de touristes en hat du site !

On ira juste en bas.

Les campings du coin ne nous branchent pas.
Après la visite d'Ephes hier, nous n'avons pas envie de voir tant de monde avec une si forte chaleur.

On reprend la route en direction du lac Salda vers Yesilova. En chemin, nous nous amusons des véhicules qui circulent...

Les dolmus (petits bus) sont nombreux, en versions plus ou moins modernes...

Les Renault 12... increvables !

Le lac est sympa aux eaux turquoises. On voit des tentes et on décide d'y aller. Ce n'est pas un camping, juste des bivouacs.

On y descend. Un restaurant près du lac nous dit que c'est gratuit, qu'on peut se poser n'importe où.
Une barrière de sable nous empêche de nous poser plus près... on n'a pas un 4x4 :-))

L'eau est très chaude au bord... plus de 30 ° C ! Mais plus froide dès qu'il y a de la profondeur.

Belle récompense pour les enfants qui ont été sacrément cool en voiture aujourdh'hui !!

Un turc vivant en France vient nous parler. Il est originaire du village tout proche. Il nous explique qu'il y a des sables mouvants dans le lac et de nombreuses noyades chaque année d'où les panneaux interdisant la baignade.

Le lac fait 180 m au plus profond. Une route en fait le tour sur 38 km en traversant 3 villages. Nous regretterons de ne pas avoir pris le temps d'y aller une nuit de plus !
Le Turc nous explique que la vie içi est difficile !
Il nous invitera à prendre un pot dans une tente montée par un ancien bédouain. C'est sympa... installés sur des tapis par terre.

Un CC français arrivera (un des rares que nous rencontrerons en Turquie). Bernard et Anne-Marie avec qui nous partageront l'apéro.

Ils ont fait le parcours en sens inverse et nous échangerons des tuyaux, des impressions, notamment pour Istambul.

Nuit calme mais on a eu chaud dès que le vent s'est arrêté.

Matin baignade. Le lac est d'un calme inoui.

Ce matin, on prend le temps. On hésite toujours entre descendre vers la mer ou continuer dans les terres.
Finalement, au vu du nombre de jours qu'il nous reste, on décide d'aller au sud. On aura bien raison !

 

Saklikent

Direction Fethiye.

La route que j'appréhendais est finalement très bonne et même magnifique mais à l'exception du goudron... fondu !
On est prévenu !... même quand il ne pleut pas !

La veille, l'Expert n'avait plus de puissance. Phil trouvait ça étrange... la chaleur, le goudron... cela ne lui paraissait pas être la cause. Je commence à stresser. Une culasse l'année dernière... Ca suffit ! Phil se demande si le gasoil qu'on a mis (pourtant de l'Euro diesel) n'avait pas des cochonneries dedans. Bon, on verra le lendemain.
Finalement, en remboitant des durites sur une electro vanne, ça résoud le problème. Mais.... à la fin de notre voyage... on aura d'autres soucis de mécanique !

Les travailleurs aux champs plantent la tente pour la saison.

Après le goudron fondu, voilà qu'ils refont les routes...

Ca colle bien aux pneus...

Malgré l'état des routes, nos trajets sont des voyages... de découvertes plus ou moins insolites.

Sur les bords de route, vente de maïs cuits bouillis

Aujourd'hui, on veut voir les gorges de Saklikent.
On y va directement... on verra bien si on peut dormir sur place.

 

En arrivant sur le site, je repère tout de suite un oto park un peu en vrac sous les oliviers qui contrastent avec le parking plus touristique qui offre des emplacements délimités au sol.

On opte pour le 1er : 2,5 Ytl. On demande si on peut dormir : No problem !! Décidément on entendra souvent et même toujours ces mots magiques !

Il y a un bar bien ombragé avec des petits salons "Kösk" où nous décidons d'aller boire un pot pour patienter un peu le temps que la température baisse.

Il fait 45 °C... dur de faire une balade.

L'endroit est reposant... Ca fait du bien !

De l'autre côté de la rivière, il y a de nombreux stands de souvenirs et des bars aux salons les pieds dans l'eau. Super touristique ! On préfère de loin notre petit bar.
Beaucoup de monde visite le canyon... on préfère que la foule s'en aille.

On joue aux cartes en attendant, installés sur un Kösk.

On voit le patron qui sert de la pastèque à ses amis et on demande si on peut en avoir. Niyazi, le propri, dit qu'il n'y en a pas en vente, qu'e c'est uniquement pour ses amis. Finalement, il va demander à sa femme Suzan, s'il lui en reste. On aura une assiette de pastèque coupée en morceaux.... c'est gratuit, offert par ce si gentil couple !

C'est le début de nos échanges avec eux. Ils voient qu'on attend le frais et qu'il y ait moins de monde sur le site. Ils nous proposent alors d'attendre que l'entrée soit gratuite en fin d'après-midi. Ils veillent et nous préviendra. (Entrée 3,5 Ytl par adulte et 1,75 Ytl par enfant). On accepte volontiers.

On déplace la caravane derrière son bar, à l'ombre d'un prunier.

Terrain plat. Suzan nous cueille des prunes et nous dit qu'on peut en prendre. Nyazi nous propose de nous brancher ce que nous ferons pour recharger la batterie ne sachant pas quand nous retournerons dans un camping.

19 h... on peut y aller. Site magnifique !

Cela débute par une passerelle. Bar et restos sous les figuiers.
Désolée pour la qualité des photos de ce site... on avait pris un appareil jetable !

Passage avec courant et eau très froide avant de l'eau jusqu'à mi cuisse.

Après, passages entre les falaises. On imagine qu'avec du monde, cela ne doit pas être cool du tout. Là, nous sommes seuls... on a croisé que 3 familles.

Le bar ne fait pas restaurant. On mange donc dans la cara et on prend une glace en soirée.

Là aussi... on peut faire un barbecue.

Nous sommes les seuls clients au bar.
Nyazi vient nous rejoindre. Nous discuterons pendant 2 heures en anglais avec lui, nous expliquant ses métiers, la création de son bar. Qu'il faisait restaurant au début et camping mais trop de travail et puis les restos du bas lui ont fait de la concurrence... pas toujours loyale !
Sa femme et lui décident alors de lever le pied en ne faisant plus que bar et auto parc. Cool maintenant !

Minuit, on part se coucher... il fait 35 ° C... pas d'air, pas de vent... même toutes fenêtres ouvertes, c'est difficile de trouver le sommeil. Une douche derrière la cara nous rafraîchit un peu.

Nuit très calme. A 6 h, un coq vient nous réveiller sous les fenêtres. Marie a beau le chasser... il revient !
Nyazi mettra la radio fort pour nous réveiller.. on avait dit qu'on partait à 9 h la veille. On a du mal à émerger... la chaleur nous fait peiner !

Nous quittons l'endroit en remerciant chaleureusement le couple. Après avoir demandé à Nyazi s'il buvait du vin, nous lui offrons une bouteille de chez nous et un petit parfum français pour Suzan. Elle m'offrira du savon pour les cheveux.

Nyazi nous a indiqué la route à prendre pour éviter 50 km en direction de Kas.
Elle est sur la carte mais cela ne fait que quelques années qu'elle est goudronnée.

On s'arrête très vite pour prendre un bain... rapide... l'eau est glacée ! Cela nous réveille !