En poursuivant la navigation sur le site, vous acceptez l'utilisation de cookies

Turquie : récit de voyage - 2008

Trajet Aller Bordeaux-Turquie (2 500 km)

Ca y est, le jour du départ est enfin là !!
11 h 30... nous sommes prêts et nous ne résistons pas à partir... on déjeunera sur la route.

 

Direction l'autoroute jusqu'à Ancône (Italie). Comme à notre habitude, nous nous relaierons sur la route toutes les 2 heures pour "tracer".
Nous sommes un mercredi et nous n'avons pas de monde sur la route... ce n'est pas un jour de départ en vacances.

 

22 h 30... nous passons la frontière de l'Italie !! Juste avant, nous faisons une pause à Monaco pour faire les lits dans l'Eriba et profitez d'un feu d'artifice.

Péage France : 81 € Bordeaux-Toulouse en classe 1 et tous les autres péages : classe 2 :-((

Après avoir passé Gênes, à Tortona - 1 h du matin, nous nous arrêtons pour la nuit sur le parking d'une station service bien éclairé.
Nuit assez calme pour le lieu.
Si bien, que nous ne repartirons qu'à 9 h 30. Il fait 27 °C et nous apprenons qu'une vague de chaleur est annoncée sur la Grèce. :-))

Péage Italie : 58 €.

Arrivés dans l'après-midi, nous cherchons un endroit pour nous baigner qui ne soit pas une plage privée à l'italienne...
Après Fano à Anas (direction camping Cesano) juste avant Senigallia, on trouve une plage publique... sans transat... avec un parking le long de la route et de la voie ferrée (nombreux trains !!). L'eau est chaude !

En soirée, nous rejoignons le parking Auchan d'Ancône. (aire de CC avec services)

Une petite caravane est installée... un couple qui doit certainement travailler non loin - le seul bémol, ils ont un pitbull attaché la journée mais pas le soir ! Comme il aboyait sans cesse après 23h, je voulais sortir le faire taire mais les enfants m'en ont dissuadée ! Finalement, il finira par s'arrêter !

Le lendemain, le jour de l'embarquement arrive enfin ! Nous allons sur le port vers 11 h et nous nous installons prêts à patienter plusieurs heures.

Il fait chaud bien sûr... 32 °C dehors mais toutes fenêtres ouvertes... il fait bon dans la caravane.
Changement cette année, nous traversons avec Minoan Lines (un peu moins cher qu'Anek Lines pour notre longueur - Forfait longueur jusqu'à 6 m / 5 m pour Anek).

L'embarquement commence vers 15 h. Départ à 17 h.
Nous ne serons pas trop mal placés... 2ème rang... c'est assez ventilé pour bien dormir, bercés par le bruit et le roulis du bateau.

Le lendemain, ce seront les enfants qui nous réveilleront... à 5 h 30 ! Bon, il faut dire qu'une alarme de voiture hurlait depuis 10 mn !
On pourra ainsi admirer le soleil se lever !!

Nous débarquons dans les 1er... A 9 h 45, nous sommes en Grèce ! (+1h heure française).

Nous prenons de suite la route pour Kastrosikia et la taverne de Julietta avec l'espoir que ce soit toujours ouvert. Une heure plus tard, nous y sommes.

Ce n'est plus Julietta et Peter son père (un CC français nous l'avait dit l'année dernière après y être passé). Mais nous verrons Peter le lendemain ; il a mis la taverne en gérance et Julietta est partie avec son fiancé dans une autre ville.
Nous demandons donc au nouveau gérant, l'autorisation de nous poser en précisant que nous dînerons à la taverne. Il accepte sans souci. Nous pouvons même nous placer comme la 1ère année, tout devant, près de l'eau.

En deux ans, les prix ont sérieusement augmenté là-aussi ! Mais nous avons tellement attendu les petits poissons et les calamars !!!!

Après deux jours de repos, nous quittons ce lieu paradisiaque pour traverser la Grèce ! Une bonne journée de route nous attend et ce ne sera pas la dernière !
8 h 45, on démarre. 1 h 30 plus tard, nous atteignons les 1er tronçons d'autoroute mais ça ne durera pas.

Les travaux sont titanesques et loin d'être terminés ! Nous mettrons et retirerons l'antilacet à plusieurs reprises.

A 12 h 30, ça y est, nous sommes sur l'autoroute ! 190 km en 3 h 35 !

Péage Grèce : 4 € (2 véhicules)

Avant de partir, nous avions repéré un parking où dormir après Thessalonique avec Googe Map. Pour retrouver le coin, je prends la photo que j'avais imprimée mais j'étais persuadée d'avoir noté le nom des villages.... Même pas !! Aidés des enfants, nous le trouverons quand même ! Incroyable !!!
Mais il y a 2 bars très animés et ça... cela ne se voyait pas sur Google Map !
On préfèrera poursuivre notre route en longeant la côte (nationale). Nous voilà donc au milieu des stations balnéaires... très moyen...ce n'est pas là qu'on trouvera un lieu où dormir !
Il ne reste que peu de route qui longe la mer et il faut qu'on trouve un stationnement sympa...
Juste avant qu'on reprenne l'autoroute, Phil décide de tourner à droite et par chance... on trouve une impasse en bord de mer à Aspri Ammos (Sortie Kavala Est sur l'autoroute).
Super !! Tous à la baignade ! Ca fait un bien fou !!
Et en plus, il y a une douche... Visiblement, il y a une boite de nuit plus loin mais nous sommes à l'écart et nous sommes lundi... Elle ne fonctionnera pas !

Nuit calme.
Nous avons fait 550 km la veille. Il nous reste 170 km pour atteindre la frontière de Turquie. (Autotoute gratuite tout le long).

A 11 h 40, nous y sommes !

Le passage de la frontière se fait en plusieurs étapes : le passage Grec (vérification des passeports uniquement) et ensuite le passage Turc. Là, il y a plusieurs postes à passer. Le 1er ne demande que les passeports et cartes grises des véhicules et le 2nd, la douane, nous demandera les mêmes papiers + les cartes vertes.

Un Turc vivant en France nous expliquera dès notre arrivée à la frontière les différents papiers qui nous seront demandés.
En 1/2 h et 2330 km de route, nous quitterons donc l'Europe !

Dès nos 1er kilomètres, nous découvrons l'état des routes Turcs.... une horreur !!! Et ce n'est que le début de ce qui sera le seul point noir de notre voyage !
Ce n'est pas qu'il y ait des trous... non mais le goudron a des ornières ou alors la route est ondulée... et en caravane... ça compte !!! De plus, je crois bien que nos amortisseurs arrières de la voiture sont un peu vieux pour ce genre de parcours.

 

Kabatepe

Nous nous rendons à Gelibolu. Il nous faut retirer de l'argent... nous n'avons que des Euros.
Nous sommes désorientés... Nous trouvons cette ville étrange... nous avons l'impression que les regards sont posés sur nous... On est un peu perdus. De plus, il y a de nombreux policiers dans la ville, armés de mitraillettes... c'est déroutant !
Nous apprendrons bien plus tard en discutant avec un Turc que cette ville est un peu "spéciale", qu'elle est un lieu de passage de différentes nationalités et que c'est assez surveillé. Cela pourrait expliquer notre sensation ; qui plus est associé au dépaysement !

Nous avons 120 km jusqu'à notre point de chute qui est Eceabat (rive Ouest) en face de Cannakkale.
Nous avons vu sur le récit de Boulgon qu'il est possible de dormir sur le port près d'une taverne et tout près de la "Jendarma".

On tient d'ailleurs à remercier Boulegon, Rapido03 et LaurentCH pour leur récit. Pour nous avoir donnés des astuces et éviter de chercher des points de chute. Un grand Merci à eux !!

Mais avant de nous poser pour la nuit, nous cherchons un endroit pour nous baigner. Nous continuons donc la route qui longe la mer.
Nous repérons un endroit assez grand et stable.

L'eau est bonne mais beaucoup de petites méduses inoffensives. Pas très agréable tout de même pour se baigner.
1er utilisation du pulvérisateur. Pas de douche sur la plage.

On sera amusés par le fait qu'un homme vienne sur baigner après son travail... directement au bord de l'eau avec son outil de travail ! :-))

Comme c'est notre 1ère nuit en Turquie et qu'on ne sait pas encore si c'est tranquille en libre, on décide donc d'aller dormir au port.

En nous voyant arriver, le proprio de la taverne nous dit tout de suite ok pour dormir avec la caravane. En échange, on dînera chez lui.
63 Ytl pour 4 maquereaux, 1 assiette de boulettes de viande, 1 salade composée pour 5 et 5 boissons. Nous découvrirons plus tard que c'était bien cher !!! Nos supers repas seront plutôt de 44 Ytl ! (~ 22 € au début de notre voyage). Le taux de l'Euro passant 1,93 à début de notre voyage à 1,77 à la fin !! Mais majoritairement, nous déjeunerons pour 12 € à 5 !

Musique à la taverne jusqu'à + de 22 h... mais avec des boules quiès, on s'endormira jusqu'à 5 h du matin, heure à laquelle les chiens errants nous réveilleront.

1er matin en Turquie... le ciel est gris... il fait 24 °C mais cela n'enlève rien à notre joie d'être là !

Nous faisons le plein de gasoil (Euro Diesel) avec notre CB. Ils acceptent sans problème en nous donnant le taux de conversion. Il est à 3,33 Ytl le litre soit près de 1,70 € !!! Mais nous le savions avant de partir !!
Nous devons trouver une banque pour convertir de l'argent. Nous sommes surpris.... les clients devant nous boivent un verre de thé en faisant leurs opérations aux guichets.
Par chance, le guichetier parle un peu anglais... ça simplifiera les choses. On nous demandera nos passeports et notre téléphone. Ce n'est pas le cas partout... parfois, on ne nous demandera rien !!! Même dans des banques !

Kadirga

Nous devons traverser le détroit des Dardanelles. On se présente directement à l'embarquement avec l'attelage. 42 Ytl (20 Ytl par véhicule et 2 Ytl pour le conducteur).
Pas besoin de manoeuvrer, le bateau a des ouvertures des 2 côtés. On peut aussi rester dans la voiture. La traversée durera tout juste 1/2 h.

Ca y est, cette fois-ci, on est sur le continent d'Asie !
Nous débarquons à Cannakale.
C'est une grande ville avec de grandes avenues et beaucoup d'agitation ! Mais la direction à trouver sera facile.

On repère une grande surface... il faut que nous nous réapprovisionnons... après l'argent, le gasoil, il nous faut de la nourriture.
Pas de Lidl en Turquie (par rapport à la Grèce). Quelques Carrefours dans les très grandes villes. Les enseignes courantes sont Kipa, Tansas, Migos et Bim (mais ce dernier propose que peu de choix).

En moyenne, les prix dans ces supermarchés sont 2 fois moins chers qu'en France (à l'exception peut-être des laitages, plus élevés).
D'une manière générale, nous remarquerons que la vie est 4 fois moins chère qu'en France si on vit à la Turc (pas de supermarché mais course fruits et légumes sur les routes...) et 2 fois moins chère si on vit de manière plus européenne (produits connus).

Nous voulons suivre la route côtière pour descendre à Kadirga. D'après la carte routière, elle devait suivre la côte et nous paraissait pas très longue.
Elle sera interminable !!!!!!!
Tantôt au bord de l'eau,

tantôt dans la montagne... très loin de l'eau ! Nous avions l'impression de faire des détours considérables !!!

Tantôt des forêts de pins, tantôt des vallons pelés, déserts avec des bergers et leurs chèvres,.... tantôt des champs de culture avec des familles entières à l'ouvrage.

Les campings situés sur la carte entre Cannakale et aux environs de Troie sont de simples champs avec un petit restaurant... certains affichent "Karavan" mais je ne suis pas sûre qu'une caravane trouve un emplacement assez grand et non sablonneux.

Regardez les toilettes des campings... plutôt rudimentaires :-))

Nous passerons Troie sans nous y arrêter... les différentes lectures que nous avons faites de récits et de guides nous disaient que cela ne valaient pas le coup.

Les kilomètres n'en finissent pas !
Nous avons fait 150 km dans la journée avec l'impression d'avoir roulé énormément. Il sera bien tard quand nous nous arrêterons de rouler.

Les seuls avantages de cette route sont les villages traversées et les paysages.

Notre point de chute est Assos. Nous nous y rendons et trouvons sans problème le stationnement conseillé dans un des récits. Un bus aménagé Turc nous voit passer et nous fait signe. Nous le saluons en Turc et en voyant la plaque d'immatriculation de l'Expert , il pense que nous sommes d'Istambul (33)... c'est ce qu'il nous dira plus tard. Bon, très vite, il entend que nous sommes étrangers et nous parlerons avec quelques mots d'anglais : "No money", "Camp OK", "Sleep OK"... on se comprend !!

On s'installe dons sous les oliviers, accueillis chaleureusement par ce couple Turcs.
Un moment plus tard, ils nous disent de venir car il y a une famille turque qui vient d'arriver et l'homme parle anglais. Nous expliquons donc d'où nous venons et le voyage que nous souhaitons faire en montrant sur la carte notre futur itinéraire.

Ils nous conseillent alors certains lieux et nous déconseillent certaines routes.
Il dira "No Problem" et "Normal Problem"... cela nous fera sourire et cela restera d'ailleurs dans nos icommentaires quand la route sera difficile mais pas trop ! :-)))

Toute la famille se présente par leur prénom et avec une chaleureuse poignée de main. Ils nous disent aussi qu'on peut laisser la caravane et partir nous promener en voiture. Ils surveillent.
On décide d'aller voir Behramkale (ville haute) et le port d'Assos (ville basse).

A Behramkale, parking 2,5 Ytl pour voir une ruelle remplie de stands de souvenirs.

Arrivés devant le site, les enfants n'ont pas envie de visiter... nous passerons.

On reprend la voiture pour descendre au port d'Assos, bien contents de ne pas avoir de caravane derrière, la route est pentue et en pavé. Impossible d'ailleurs de faire un demi-tour en bas (n'est-ce pas Jean-Luc ? :-))

Devant tant de monde et restos, on décide de faire demi-tour et de retourner à la caravane.

Baignade dans des hauts très claires mais froides (sûrement 20 ° C) Saisissant et vivifiant... on n'y reste pas !
Il y a bien une douche sur la plage mais elle appartient à l'hôtel Adonis, on n'ose pas s'y rendre. Là encore, vive le pulvérisateur !!!

 

Notre voisin Turc nous offre un plat que sa femme a cuisiné à base de fromage de chèvre, d'aneth et de piment... ou quelque chose qui y ressemble... c'était fort ! Bon, mais fort !!
Ils en re serviront aux enfants qui n'oseront pas refuser, non sans avoir la bouche en feu !

Dîner à la caravane ce soir. Nous offrirons un café français à nos voisins et eux feront du pop corn pour l'accompagner.
Nous discuterons ainsi plus d'une heure en français, turc, anglais munis de notre "harrap's" pour traduire des mots. Les gestes aussi aideront beaucoup mais nous n'avons parfois pas les mêmes significations... ils ont du mal à comprendre certains.

Ca y est, on se dit qu'à notre deuxième jour, nous avons le contact que nous cherchions. Et ce n'est qu'un début.... notre séjour sera riche en rencontres toutes aussi sympathiques. L'hospitalité et la gentillesse Turques ne sont pas une légende !!!! Loin de là !
A ce moment-là, on se sent un peu plus imprégnés du pays après avoir eu du mal à trouver des repères en entrant en Turquie ; même en arrivant par la Grèce et en ayant eu l'occasion de parler différentes langues et de voir différentes coutumes. On sent un réel contraste !

Nuit relativement calme malgré la musique très forte non loin.
Réveil tard... il est plus de 9 h. On petit-déjeune et on attèle.

On va saluer nos voisins toujours très amicaux. En partant, Osman nous conseille de prendre la route tout de suite à droite pour éviter Ayvacik. Nous gagnerons plus de 20 km de montagne. Merci !

En plus, la route suit la côte, c'est plutôt sympa.

 

Ayvalick

Route correcte, juste le bas côté défoncé....

Ca saute, ça saute en caravane.... mon estomac est à rude épreuve !

Pas de plan galère aujourd'hui sur la route.

Nous nous rendons directement à Alibey - île reliée par un pont en face d'Ayvalik.

Nous allons au camping Ada Alibey. C'est visiblement un camping plus haut de gamme que ceux que nous avons vu au bord des routes jusqu'à présent.

On nous propose deux emplacements... le deuxième nous plaît tout de suite.... vous allez comprendre pourquoi : accès direct à l'eau, pas de voisin... c'est le seul emplacement ainsi dans le camping !

Après-midi baignade et intendance... nous en profitons pour faire notre lessive que nous ferons à la main. Une machine coûtant 15 Ytl ! (+ de 7,5 € !)

L'eau est froide... 19° C... comme l'océan chez nous. Surprenant !

Prix du camping : 53 Ytl la nuit arrondie par le gérant à 50 Ytl soit 25 € ~ (6 € la caravane, 6 € par personne, enfant gratuit sauf pour notre aînée qui a 15 ans, 2,5 € l'elect.)
Cela fait 8 nuits que nous passons hors camping, on en profite donc pour recharger la batterie de la caravane.
Camping très calme. Les voitures ne circulent pas dans le camping (garées à l'entrée). Pas de musique à la taverne.
Quelques photos...

L'emplacement est très bien mais c'est sans compter les flots de bateaux qui viennent jeter l'ancre pour la baignade avec la musique à fond et quelle musique... techno ! Une horreur !!

Bon, il n'y a qu'à attendre qu'ils repartent !
En lisant le Gdr, on apprendra que le coin est réputé pour sa musique techno. Etonnant !

En soirée, on décide d'aller faire un tour en ville à Ayvalik à une dizaine de km. Attention pas de desserte en bus depuis le camping !
Beaucoup de monde, c'est animé.
On opte pour un des otopark (parking payant) 3,5 Ytl la 1/2 journée et pour 1 ou 2 heures, c'est le même prix.

On découvre qu'il y avait un marché ce jour-là, on regrette de ne pas y avoir été dans l'après-midi.
Demain, nous irons voir les bazars.

On trouve un cyber café pour faire un petit coucou sur notre site et une connection avec la famille. 2 € les 3 pc pour 3/4 h (1€ heure).

On va boire un pot sur le port : 7,5 € les 5 pots.

Jusqu'à présent, nous trouvons que les Turcs roulent moins vite que les Grecs. Ils se rabattent aussi sur la bande d'arrêt d'urgence pour se laisser passer mais ils sont plus calmes au volant. Ils usent et abusent du klaxon, non pas pour râler mais plutôt pour prévenir qu'ils sont là... en ville, quand ils voient des piétons au bord de la route, des voitures qui sortent d'une rue. Attention, les piétons ne sont jamais prioritaires en Turquie et les passage piétons sont quasi inexistant !!

Le lendemain en fin de matinée, nous décidons d'aller voir les bazars.

Dépaysant ! C'est le terme qui nous vient à l'esprit. Il n'y a pas de doute, on aime cette pagaille organisée ! Il y en a partout de quoi ravir nos yeux.
Nous passons d'une ruelle à une autre... Peu de photos... nous n'osons pas jouer les reporters. :-))

On déjeunera dans une ruelle où nous voyons les tables occupés par les Turcs.... il y a de forte chance que cela soit bon et pas trop cher.

On confirme ! 5 salades, 3 assiettes de boulettes de viande, 3 petites bouteilles d'eau : 23 Ytl (12 €) Record battu !!!
Mais les salades sont composés de persil, salades vertes, tomates, concombres et plein de petits piments... qui piquent ! Très fort !!!
Nath et les enfants les éviteront !
Accueil très sympa... en anglais. Pas d'alcool dans ce bar... même pas de bière. Nous pensons que chaque petit resto a sa spécialité et sert ou non de l'alcool.
Durant notre séjour, nous ne verrons pas de Turcs boirent du vin ou de la bière en public.

Notre aînée Marie repèrera dans un des magasins des converses (baskets à la mode chez les ados chez nous) à 50 Ytl soldés à 40 Ytl soit 20 € pour plus de 50 € chez nous. Elle ne résistera pas :-)) Quant à notre benjamine, elle trouvera des imitations de crocks et dira "j'aurai les mêmes que Danielle, violettes !" :-) pour 10 Ytl. Antoine, lui, rêvait d'une mandoline pour s'essayer au son de la musique orientale.

Nous retournerons plusieurs fois au centre ville.... évitant les prix prohébitifs de la taverne du camping. Même parking, même gardien. Il nous demandera les clés pour pouvoir bouger la voiture en fonction des mouvements des autos. Il faut dire qu'ils font rentrer 30 véhicules dans un parc de 10 m sur 15 m. Quand nous revenons notre voiture a bien été déplacée et n'est même pas fermée à clé. Une devise Turque dit qu'on ne vole pas son hôte ! Et on se gardera bien de montrer la moindre suspicion à leur égard malgré notre éducation française. Cela m'a tout de même fait drôle quand on a laissé les clés.... il faut le reconnaître !

Après-midi repos à la caravane. Le vent se lève comme la veille... Il fait frais dans l'Eriba... la sieste nous guette ! :-))
Demain, nous reprendrons la route alors on apprécie !

Le soir, nous retournons dîner en ville.

Un type d'un restaurant nous accoste. Cela ne nous tente pas... les prix nous paraissent plus élevés.
On retourne donc dans la petite ruelle où nous avions déjeuné le midi. On choisit un autre restaurant. Il propose uniquement au menu une assiette composée de boulettes de viande (assez copieux), frites, salade, tomates. (4 assiettes, 1 salade turque, 3 bouteilles d'eau, 1 bière : 25 Ytl) La bière est proposée par le resto mais en fait, une jeune fille ira la chercher dans un magasin.

Nuit calme. Les enfants n'arrivent pas à se lever... Nous décollerons à + de 10 h !!
Avant notre départ, on en profite pour faire la maintenance.. Un record ! Nous avons tenu + de 3 nuits sans vider la cassette des wc !
Nous n'oublions pas non plus le micropur dans l'eau propre. Et interdiction formelle de boire l'eau des réservoirs ! Les enfants sont prévenus !

 

Foça

La route est sans problème mise à part le revêtement qui nous fait toujours souffrir !!! Ce goudron... rend la route bruyante ! L'Expert est un utilitaire à la base et n'a pas une isolation phonique des plus performante...

Arrivés devant Bergame... Phil et les enfants ne veulent pas visiter et malgrè mon insistance.... on passera notre chemin !

Notre point de chute de ce soir se trouvera entre Yenifoça et Foça. De très belles criques mais celles accessibles sont soient des Beach Club soient des campings basiques.

Alors nous continuons notre route à la recherche d'un coin traquille où passer l'après-midi et la nuit. On sait que Foça est notre limite, la route quitte la côte après.

En arrivant à l'entrée de Foça, on décide de faire 1/2 tour pour relonger la côte. Nous sommes face au poste de gendarmerie et on aperçoit une route longeant l'eau avec un parking 1 km plus loin.

Comme nous voyons passer des voitures avec des remorques bateau, on se dit qu'on pourra toujours faire demi tour !
Le coin est sympa... Nous sommes samedi : de nombreuses familles turques déjeunent à l'ombre des eucalyptus. On demande à l'une d'elles si on peut s'installer. No Problem ! :-))

On repère quelques mètres plus loin un espace sous les arbres et nous déplacerons l'attelage pour la nuit.

Certaines familles sont venues passer le week-end. Mais ils n'installent pas forcément de tente... ils dorment seulement sur une couverture.
Au cours de notre voyage, j'aurais confirmation que les Turcs ont une réelle facilté à dormir... peu importe le lieu (bruit) et les conditions !

A deux reprises, nous verrons la police faire des rondes sur ce parking. Nous échangerons de grands saluts :-))
Jamais nous ne verrons un seul panneau interdisant le camping. Ca fait un bien fou !!!!

Aujourd'hui, nous aurions pu tracer jusqu'à Selçuk (Efes) à 50 km, notamment gràce à l'autoroute à partir de Foça, mais nous avons fait beucoup de km pour venir içi et les enfants ont été vraiment cool ! On veut que ça continue. Alors, on y va zen !

Des toilettes et une douche sont à disposition mais payantes. Une famille gère les accès.

En soirée, le vent s'est levé... de violentes rafales soulevant beaucoup de sable. On se dit qu'on a bien fait de se déplacer.

Malgré ce vent, la soirée est très cool... on fait un feu à même le sol pour faire un barbecue... les enfants et Phil :-)) sont contents ! Il faut dire que les Turcs font des barbecues à toute heure, partout... C'est dans les moeurs !!

De nombreuses familles arrivent pour passer la nuit, des feux sont allumés partout, des jeunes chantent en jouant de la mandoline.

On se dit qu'on va bien dormir puisque nous sommes un peu à l'écart... mais c'était sans compter l'arrivée d'une famille à 1h 15 !! :-(((( qui réussit à passer en voiture entre la caravane et la colline tout feux allumés !! On aurait laisser la table dehors... ils ne passaient pas ou alors ils l'arrachaient !!
On se réveille furax et sortons en claquant la porte, histoire qu'ils comprennent notre colère. Les Turcs d'à côté ne disent rien mais paraissent tout aussi en colère !

Ils parleront très fort... leur voix cherchant sûrement à couvrir le bruit du vent. Ils partiront pêcher à 3 h 30... passeront devant la cara un poste de radio à fond. Bref, une nuit à oublier !!!!

Nous partons rapidement. Nous saluons nos voisins (les sympas) qui n'arrivent pas à émerger.
Le vent est toujours très violent.

Pamucak

Le goudron est défoncé sur la voie de droite et nous obligera à rouler à gauche.

Autoroute pour contourner Izmir. Attention prendre la direction Aydine. Péage avec la caravane (classe 3 : 2,75 Ytl).

Nous cherchons le camping Derely à Pamucak. 15 € la nuit avec ou sans elect. On se dit qu'on aurait pu négocier parce qu'il n'y a pas de prix affiché.
On s'installe sous les eucayptus près de la mer.

Baignade... l'eau est un peu plus chaude... enfin ! Plage de sable. Sieste pour récupérer de la nuit et en attendant que la température baisse. Il fait 42 ° C !!

On attendra 16 h 30 pour aller visiter le site. La température a baissé un peu mais il fait encore 40 °C.
On s'équipe de chapeaux et de bouteilles d'eau. Tenues : shorts et tee-shirts. C'est un lieu touristique, on ne choquera pas ! On a bien fait... on a souffert le martyre de la chaleur.

Quelques photos du site...

Cela ne nous a pas emballés... loin de là ! Site payant à partir de 7 ans : 10 Ytl par personne.
Par rapport aux sites grecs que nous avons visités, on a été déçus... le site n'est pas mis en valeur.
On nous rabâche sur tous les guides et différents récits qu'Ephèse est le site de la Méditérranée orientale... Phil trouve qu'Epidaure, à côté est une merveille, Mystra un vrai régal à la tombée du jour... pas tant en richesses archéologiques... juste en plaisir de visite !!
Parking : 4 Ytl.

Côté camping, l'ambiance ne nous a pas non plus emballés. Les Turcs en tente autour de nous ont été sympas, l'un d'eux voulant même nous aider à nous installer mais aux sanitaires, les uns voulant passer devant les autres... bref, on ne restera pas plus d'une nuit.

Petit clin d'oeil à une autre asso : l'ACCCF qui est passée par là ! Regardez à gauche de Phil.

On va à Selçuk pour dîner. Petit resto bon. Il est dans le Gdr. C'est affiché :-))
6 plats... on avait très faim : 42 Ytl

On se balade dans les ruelles aux alentours. Beaucoup de restos.... pas transcendant.

Demain, nous quittons temporairement la côte pour aller voir Pamukale et ses bassins de sel (travertins).

 


Yesilova

 

Nous prenons l'autoroute après Ortaklar (entrée Germenick 1) . Autoroute payante : 2,25 Ytl comme une voiture.

Goudron fondu... les roues freinent l'attelage ! Le moteur commence à chauffer... Phil y va molo.

Je voulais prendre le volant pour soulager Phil mais vu l'état des routes, je ne préfère pas et lui non plus d'ailleurs :-)
Accident sur la route... deux voitures sont bien amochées... le goudron doit en être la cause. C'est vraiment liquide !
Les gendarmes font la circulation... toujours surprenant... il sont armés de mitraillettes !

On arrive à Pamukale... galère !

Il fait 45° C.... nous sommes harcelés pas des rabatteurs en scooters, à pied... qui veulent nous envoyer dans un hôtel malgré la caravane !
Un monde fou... regardez plutôt la file de touristes en hat du site !

On ira juste en bas.

Les campings du coin ne nous branchent pas.
Après la visite d'Ephes hier, nous n'avons pas envie de voir tant de monde avec une si forte chaleur.

On reprend la route en direction du lac Salda vers Yesilova. En chemin, nous nous amusons des véhicules qui circulent...

Les dolmus (petits bus) sont nombreux, en versions plus ou moins modernes...

Les Renault 12... increvables !

Le lac est sympa aux eaux turquoises. On voit des tentes et on décide d'y aller. Ce n'est pas un camping, juste des bivouacs.

On y descend. Un restaurant près du lac nous dit que c'est gratuit, qu'on peut se poser n'importe où.
Une barrière de sable nous empêche de nous poser plus près... on n'a pas un 4x4 :-))

L'eau est très chaude au bord... plus de 30 ° C ! Mais plus froide dès qu'il y a de la profondeur.

Belle récompense pour les enfants qui ont été sacrément cool en voiture aujourdh'hui !!

Un turc vivant en France vient nous parler. Il est originaire du village tout proche. Il nous explique qu'il y a des sables mouvants dans le lac et de nombreuses noyades chaque année d'où les panneaux interdisant la baignade.

Le lac fait 180 m au plus profond. Une route en fait le tour sur 38 km en traversant 3 villages. Nous regretterons de ne pas avoir pris le temps d'y aller une nuit de plus !
Le Turc nous explique que la vie içi est difficile !
Il nous invitera à prendre un pot dans une tente montée par un ancien bédouain. C'est sympa... installés sur des tapis par terre.

Un CC français arrivera (un des rares que nous rencontrerons en Turquie). Bernard et Anne-Marie avec qui nous partageront l'apéro.

Ils ont fait le parcours en sens inverse et nous échangerons des tuyaux, des impressions, notamment pour Istambul.

Nuit calme mais on a eu chaud dès que le vent s'est arrêté.

Matin baignade. Le lac est d'un calme inoui.

Ce matin, on prend le temps. On hésite toujours entre descendre vers la mer ou continuer dans les terres.
Finalement, au vu du nombre de jours qu'il nous reste, on décide d'aller au sud. On aura bien raison !

 

Saklikent

Direction Fethiye.

La route que j'appréhendais est finalement très bonne et même magnifique mais à l'exception du goudron... fondu !
On est prévenu !... même quand il ne pleut pas !

La veille, l'Expert n'avait plus de puissance. Phil trouvait ça étrange... la chaleur, le goudron... cela ne lui paraissait pas être la cause. Je commence à stresser. Une culasse l'année dernière... Ca suffit ! Phil se demande si le gasoil qu'on a mis (pourtant de l'Euro diesel) n'avait pas des cochonneries dedans. Bon, on verra le lendemain.
Finalement, en remboitant des durites sur une electro vanne, ça résoud le problème. Mais.... à la fin de notre voyage... on aura d'autres soucis de mécanique !

Les travailleurs aux champs plantent la tente pour la saison.

Après le goudron fondu, voilà qu'ils refont les routes...

Ca colle bien aux pneus...

Malgré l'état des routes, nos trajets sont des voyages... de découvertes plus ou moins insolites.

Sur les bords de route, vente de maïs cuits bouillis

Aujourd'hui, on veut voir les gorges de Saklikent.
On y va directement... on verra bien si on peut dormir sur place.

 

En arrivant sur le site, je repère tout de suite un oto park un peu en vrac sous les oliviers qui contrastent avec le parking plus touristique qui offre des emplacements délimités au sol.

On opte pour le 1er : 2,5 Ytl. On demande si on peut dormir : No problem !! Décidément on entendra souvent et même toujours ces mots magiques !

Il y a un bar bien ombragé avec des petits salons "Kösk" où nous décidons d'aller boire un pot pour patienter un peu le temps que la température baisse.

Il fait 45 °C... dur de faire une balade.

L'endroit est reposant... Ca fait du bien !

De l'autre côté de la rivière, il y a de nombreux stands de souvenirs et des bars aux salons les pieds dans l'eau. Super touristique ! On préfère de loin notre petit bar.
Beaucoup de monde visite le canyon... on préfère que la foule s'en aille.

On joue aux cartes en attendant, installés sur un Kösk.

On voit le patron qui sert de la pastèque à ses amis et on demande si on peut en avoir. Niyazi, le propri, dit qu'il n'y en a pas en vente, qu'e c'est uniquement pour ses amis. Finalement, il va demander à sa femme Suzan, s'il lui en reste. On aura une assiette de pastèque coupée en morceaux.... c'est gratuit, offert par ce si gentil couple !

C'est le début de nos échanges avec eux. Ils voient qu'on attend le frais et qu'il y ait moins de monde sur le site. Ils nous proposent alors d'attendre que l'entrée soit gratuite en fin d'après-midi. Ils veillent et nous préviendra. (Entrée 3,5 Ytl par adulte et 1,75 Ytl par enfant). On accepte volontiers.

On déplace la caravane derrière son bar, à l'ombre d'un prunier.

Terrain plat. Suzan nous cueille des prunes et nous dit qu'on peut en prendre. Nyazi nous propose de nous brancher ce que nous ferons pour recharger la batterie ne sachant pas quand nous retournerons dans un camping.

19 h... on peut y aller. Site magnifique !

Cela débute par une passerelle. Bar et restos sous les figuiers.
Désolée pour la qualité des photos de ce site... on avait pris un appareil jetable !

Passage avec courant et eau très froide avant de l'eau jusqu'à mi cuisse.

Après, passages entre les falaises. On imagine qu'avec du monde, cela ne doit pas être cool du tout. Là, nous sommes seuls... on a croisé que 3 familles.

Le bar ne fait pas restaurant. On mange donc dans la cara et on prend une glace en soirée.

Là aussi... on peut faire un barbecue.

Nous sommes les seuls clients au bar.
Nyazi vient nous rejoindre. Nous discuterons pendant 2 heures en anglais avec lui, nous expliquant ses métiers, la création de son bar. Qu'il faisait restaurant au début et camping mais trop de travail et puis les restos du bas lui ont fait de la concurrence... pas toujours loyale !
Sa femme et lui décident alors de lever le pied en ne faisant plus que bar et auto parc. Cool maintenant !

Minuit, on part se coucher... il fait 35 ° C... pas d'air, pas de vent... même toutes fenêtres ouvertes, c'est difficile de trouver le sommeil. Une douche derrière la cara nous rafraîchit un peu.

Nuit très calme. A 6 h, un coq vient nous réveiller sous les fenêtres. Marie a beau le chasser... il revient !
Nyazi mettra la radio fort pour nous réveiller.. on avait dit qu'on partait à 9 h la veille. On a du mal à émerger... la chaleur nous fait peiner !

Nous quittons l'endroit en remerciant chaleureusement le couple. Après avoir demandé à Nyazi s'il buvait du vin, nous lui offrons une bouteille de chez nous et un petit parfum français pour Suzan. Elle m'offrira du savon pour les cheveux.

Nyazi nous a indiqué la route à prendre pour éviter 50 km en direction de Kas.
Elle est sur la carte mais cela ne fait que quelques années qu'elle est goudronnée.

On s'arrête très vite pour prendre un bain... rapide... l'eau est glacée ! Cela nous réveille !

 


Kekova

 

Route très bonne. Passage par des petis villages.
On voit un marché avant Kalkan - pas très sympa mais nous nous réapprovisionnons en fruits et légumes. Prix 3 fois moins chers qu'en France. Et quel goût !!! Les brugnons, les tomates sont vraiment délicieux !

Ils construisent une déviation. Bientôt on ne passera plus par ce village. Route très pentue...

L'adhérence est difficile même pour l'Expert dans les virages en épingle. Ca passe quand même !

Nous découvrirons un bord de mer sympa, différent de ce que nous avons vu plus au Nord. Des falaises, de l'eau turquoise. C'est magnifique !

On aimerait bien trouver un coin où s'arrêter... la 2ème crique sera pour nous !

Stationnement suffisamment grand pour notre attelage.

L'eau est translucide comme sur le Pélion en Grèce. De plus, elle est très bonne. Nous y passerons un bon moment.

Reprise de la route en direction de Kas.

Petite ville enclavée entre les montagnes, on traversera par des rues étroites.
On passe voir le camping de Kas sur la presqu'ile... ça ne nous branche pas, on continue notre chemin.

On se diriga vers un village face à l'île de Kekova.
Route superbe... et surprenant !

Quelques virages en épingle un peu serrés ! :-)

En chemin, des gamins vendent du raisin sur le bord de la route. Ils lèvent les grappes pour nous faire signe.
On prendra un kilo de raisin rouge... 2 Ytl... très bon !
L'adolescente qui était avec ses deux petites soeurs avait des yeux magnifiques !

Nous arrivons dans le tout petit village très étriqué.
Passage devant de nombreux étals de souvenirs... on va jusqu'au port rempli de bus. On apprendra d'ailleurs qu'il y en a 50 par jour! C'est un départ de balade de bateaux pour voir les villes sous l'eau.

Un homme vient à notre rencontre pour nous indiquer un parking derrière le port. Il est sympa. Phil lui demande s'il loue un bateau juste pour notre famille... sans autre touriste.
Il nous propose une balade de 2 h pour 80 Ytl. On accepte ! Nous garons l'attelage sur le parking : 5 Ytl et on se prépare.

Le pilote du nom de Rambo est sympa... un peu déjanté! Il fera une démonstration de danse avec notre fils :-))

Il y a beaucoup de vent aujourd'hui (c'est ce qu'il nous dira)... ça remue un peu !

Arrêt baignade à l'abri d'une crique. Thé !

C'est cool ! Il parle anglais. Mais c'est fatiguant de discuter avec lui (accent démentiel !) et notre niveau d'anglais reste scolaire !

Il nous emmènera voir les ruines sous marines. Mais dorénavant, il est interdit de plonger pour leur préservation. Dommage ! Cependant le spectacle est magnifique !

On lui demande s'il peut faire une autre pause afin que les enfants sautent depuis le bateau. Il accepte bien sûr et nous offrira à nouveau du thé.

Retour au port. On le réglera en Euros (50) pour sa gentillsesse. Il nous offre un coquillage pour faire un abat-jour à notre caravane. Bien entendu, il ne sait pas que nous n'avons pas de luminaire en plafond dans l'Eriba :-)) En retour, nous lui offrirons une bouteille de Bordeaux. Il sera touché.

On en profite pour lui demander s'il y a un restaurant pas trop cher dans ce lieu si touristique aux prix exhorbitants ! On a conscience des prix mais on voudrait que cela reste correct. Nous n'avons plus rien à manger dans la caravane alors...
Il nous indiquera un resto mais on n'appréciera pas. C'est fait pour une clientèle de plaisanciers riches et on le sent bien. Ils débarqueront pour venir dîner.
Record de notre addition au restaurant en Turquie 78 Ytl !

Demain, courses obligatoires !!!

On pensait déplacer l'attelage pour dormir sur le port mais finalement on se dit que nous sommes au calme sur ce parking. Mais... la nuit fut... comment dire... blanche !
Vers 23,30 h, la voiture garée derrière nous veut sortir alors qu'on nous avait assurés qu'on ne gênait pas.
On se lève dans l'idée de déplacer l'attelage... le Turc s'excuse de nous réveiller. C'est dingue quand même... c'est nous qui le bloquons et c'est lui qui s'excuse !
Finalement, ilparviendra à sortir avec 40 manoeuvres... sans toucher ni notre caravane, ni la voiture d'à côté !

Nous voilà réveillés et il fait chaud ! Pas d'air... un chaton de 2 semaines miaule contre la caravane... ça suffira à empêcher nos enfants de se rendormir. Et quand enfin, on trouve le sommeil, les chiens et les coqs nous font savoir qu'ils sont là. Et un minaret est tout proche... l'appel sera vers 5 h !! Très bel appel d'ailleurs... peut-être le plus beau qu'on est entendu durant notre séjour ! Il a lieu 4 fois par jour et les horaires changent en fonction de la lune. Cela nous manquera dès notre passage en Grèce.

Finalement, dès 6 h 30, on reprendra les routes étroites du village et les virages avant l'arrivée des bus. C'est la 1ère fois que nous roulons si tôt en Turquie. C'est tranquille !

Pour la nuit, nous vous suggérons d'aller dormir sur le port de Kale.

Stationnement plat et grand que nous découvrirons le lendemain matin lors de notre passage... mais c'était trop tard pour nous !

 

Cirali

Aujourd'hui, notre point de chute sera Cirali... mais quelle galère pour trouver !
Faute au GdR ! Nous étions persuadés qu'Olympos et Girali étaient joints par une route ; d'ailleurs les deux noms sont écrits ensemble sur le GdR. :-((
Donc, depuis la nationale, on prendra la direction d'Olympos sur la droite avec une descente raide, raide et de nombreux virages ainsi qu'un goudron lisse sur 11 km ! Grave erreur !!!

Nous arrivons dans un truc d'enfer... pseudo babas ! Les pensions proposées sont appelées des "Tree house"... pseudo cabane de jardin.

On fait demi tour rapidement et on s'arrête demander notre route. On nous confirmera que nous sommes sur la mauvaise route. Il faut remonter les 11 km pour rejoindre la nationale et 500 m plus loin, il y a un embranchement pour Cirali !

Enfin, sur la bonne route, on apprécie le paysage. Très joli, très arboré !
Cela nous fait penser là aussi au Pélion en Grèce. Il faittrès humide... c'est surprenant. Il y a beaucoup de brume à notre arrivée ; cela faisait longtemps qu'on n'avait pas eu ce temps.

Nous cherchons l'otopark, donné par Boulgon sur lequel il a stationné. On le trouve tout au bout de la plage (4 km).

Stationnement : 10 Ytl les 24 h (2 véhicules). On peut dormir là nous assure la gardien alors qu'il y a 2 campings juste derrrière. Décidément les Turcs n'ont aucun souci avec le camping sauvage. Ce sera un des points forts de notre voyage !

On s'installe sous l'ombre d'un pin parasol. La plage est un peu loin mais le site est d'une tranquilité remarquable !

L'eau est là aussi translucide et à + de 30 °C. Incroyable !!

C'est une plage protégée où les tortues Caretta Caretta viennent pondre. Il y a une bonne quinzaine de nids marqués. Bien sûr, nous irons faire des rondes le soir dans l'espoir que les enfants en voient une... ils les ont ratées en Grèce !

Alors que je décide de faire une sieste... tranquille sous les pins... Phil décide de prendre la voiture pour aller aux poubelles à l'entrée du parking... mais ce que je supposais arriva... il ne fera que 20 m ! L'Expert est ensablé !! Toute la famille s'y met mais rien à faire !
Une famille Turque installée pour la journée vient spontanément nous porter de l'aide... ce ne sera pas sans mal... le sable est brûlant ! Le père (la 60aine) prendra le volant... il était conducteur de poids lourds et nous réussirons à sortir l'Expert de cette galère. Phil gagne 1 point pour un futur 4x4 !!
Les plaques de désensablement ont été utiles aussi... à avoir dans la voiture pour un tel voyage.

Alors que ce sont eux qui nous ont rendus service, les Turcs viennent nous offirir une assiette de leur déjeuner... garnie de différentes viandes et légumes. Nous les remercions chaleureusement !
Mais leur aide ne s'arrêtera pas là :-))))

Quelques minutes plus tard, on démarre l'Expert.... le voyant de liquide de refroisdissement s'allume ! Et Merde !!
Phil regarde... le résevoir est vide ! L'eau coule directement au sol. Le jeune Turc vient nous revoir. On lui explique notre problème. Il appelera immédiatement son frère qui est mécano.
Pendant ce temps, on appellera notre assistance... Nous sommes à 80 km d'Antalya... ce n'est pas le désert même si nous sommes installés dans un endroit excentré.

Le jeune Turc cherchera la cause et la trouvera. Un collier de durite bien inaccessible... bien entendu ! qui s'est cassé !
Le beau-père dira que c'est certainement dû aux vibrations des mauvaises routes.

Nous cherchons un collier de dépannage... nous n'avons pas ça dans la boite à outils. Finalement, on prendra celui de l'évacuation du bac à douche de la caravane... il a la bonne dimension.
Nickel, c'est réparé ! Nous voilà bien soulagés ! On annule l'assistance.

Pour remercier le jeune, nous lui demandons s'il boit du vin. Il nous explique que son beau-père n'apprécierait pas alors j'offre du parfum à sa jeune épouse qui apprécie.

Le père nous invite à prendre le thé... il y a donc les parents, un fils, une fille et son mari. Nous discuterons pendant plus d'une heure, le jeune parlant anglais.
Ils étaient curieux de nos vcances. Nous leur expliquerons à l'aide de cartes routières nos itinéraires passés et à venir. Ils sont surpris mais comprennent qu'on voyage ainsi avec notre famille. La jeune femme voudrait aussi voyager ainsi.
Ils nous demanderont aussi si nous connaissons des Turcs en France. Nous leur expliquerons que les Turcs ont la réputation en France d'être très hospitaliers et que cela a été notre motivation première pour venir içi.
Le papa écoute et semble apprécier. Ils veulent nous resservir du thé mais comme la nuit dernière, cela m'a empêchée de dormir, je refuse. maintenant, je sais comment dire non. C'est Rambo (le pilote du bateau d'hier qui m'a montré). Il faut poser sa cuillère à l'envers sur la tasse. Je pose donc ma cuillère ainsi et la jeune femme est amusée que je connaisse ce signe.
Nous les remercions en Turc.

Repos à la caravane. La brume est tombée. Il refait sec et bon... 35 ° C avec du vent, c'est agréable.

La soirée est très calme, cela fait un bien fou.

Il doit rester 3 ou 4 familles sur tout l'otopark et nous devons être séparés d'au moins 500 mètres.
Le vent tombe... le ciel est très étoilé, nous pouvons admirer la voie lactée... pas si courant chez nous !

Nous irons faire un tour sur la plage pour les tortues... mais nous sommes fatigués... on verra demain.

Nuit idéale... aucun bruit... une température aux environs de 25 ° C, une toute petite brise... nuit très réparatrice.

Nous restons encore une journée ici. Matinée cartes postales et petite maintenance.
Nous allons acheter des timbres. On en demande 30. Ils sont surpris et nous demande de répéter... ils croient qu'on en veut 3... non, non, bien 30 !

Nous déplaçons la cara. Pour deux raisons : sortir du sable et être à l'ombre.
Exceptionnellement, on pousse la cara à la main... ça ne nous arrive jamais mais je ne voulais pas que Phil repasse par l'endroit où il s'est assemblé la veille.

Un Turc s'ensable lui aussi plus loin avec un VW. Nous allons prêter main forte.
Ces roues se bloquent dès que ça patine (enclanchement de l'antipatinage), alors, il nous faut pousser à la main. On finit par les remettre sur le chemin. Ils ne parlent pas un mot d'anglais. Ils rient quand on dit quelques mots en Turcs. Pour nous remercier, la mère nous offre une natte en tissu. Les femmes embrassent et les hommes donnent de chaleureuses poignées de main. Nous les invitons à s'installer contre notre caravane pour avoir de l'ombre, sans sable.

Après-midi repos, baignade et encore aide à pousser une voiture.

Vous voilà prévenus ! Le coin est génial pour se reposer mais il vut mieux bien choisir l'endroit où se poser.

En soirée, nous allons voir les Chimères à 3 kilomètres de là.
Entrée : 2,75 Ytl. On paiera 4 personnes, Elsa a 10 ans c'est encore une enfant.

Un peu de piste pour s'y rendre sur 800 mètres et parking gratuit. Ensuite, il y a 1 km de montée par un chemin aménagé pour atteindre 500 mètres d'altitude. Ca grimpe !

Etonnant comme spectacle !

Quelques turcs font cuire des trucs pour dîner.

Végétation et couleurs des roches suprenantes !

Village abandonné sur le site...

Nous redescendrons avant la nuit. Le jour tombe très vite, nous avions même prévu des lampes mais je crois même qu'ils en vendent à l'entrée.
Attention si genoux fragiles pour la descente.

Nous reviendrons par la route qui contourne. Il y a plein de petites pensions et de petits hôtels très ombragés. C'est sympa malgré le nombre.

En revenant, nous allons sur la plage pour voir les tortues mais il est tôt.... A 23 h, alors que je suis seule avec les enfants dans le noir, un homme arrive près de nous... Pas rassurés !
Il nous dit un truc en Turc mais sans se présenter et nous comprenons qu'il faut remonter de la plage.
Je l'entends parler dans sont talkie walkie. C'est finalement en arrivant en haut qu'il me dit "Baby turtle". Je fais l'imbécile :-) et lui dit qu'on s'en va.
La plage est donc bien surveillée la nuit et l'accès fermé. Il montera d'ailleurs la garde toute la nuit assis sur un transat. Il aurait quand même pû se présenter !!
J'ai aperçu sur sa tenue des macarons de WWF mais... il fallait deviner !

Nuit toujours calme et fraîche.

En Turquie, nous dormirons chaque nuit toutes fenêtres grandes ouvertes, sans store et sans moustiquiaire afin de profiter du moindre souffle d'air. Aucun sentiment d'insécurité... même à Istambul ou Ankara !

Réveil matinal... ce qui prouve qu'on a bien récupéré.
C'est le week-end alors nous allons quitter la côte... pour éviter les familles qui viendront profiter de la plage.

Egirdir

Nous voyons pour la 1ère fois des nuages... il fait 32 °C.

Après avoir passé Antalya sans problème (grands boulevards),

on monte à 1300 m d'altitude. Nombreux lacets... c'est raide, raide. On monte souvent en seconde.

Entre Sigirlik et le lac Kovda... on continue de monter... à je ne sais quelle hauteur d'ailleurs... mais c'est magnifique !

Des forêts de pins, de chataîgniers, des lauriers roses au bord de la route. Superbe !! Et en contre bas un ruisseau dans des sous-bois.

Nous voulions nous arrêter au bord du lac mais l'accès est fermé pour travaux. Dommage !

S'en suivra de grandes routes dites enfin plates avec de nombreux arbres fruitiers... cerisiers, pêchers, pommiers...

Nous arrivons à Egirdir.

Nous trouvons des stationnements (gratuits) sur la presqu'île... mais il y a un vent fou !

Nous décidons d'aller voir plus à l'Ouest après Egidir. La route nous offre un très beau point de vue sur le lac aux différentes couleurs.

Nous tombons sur une sorte de camping "en vrac" et difficilement accessible en caravane... beaucoup de sable... on a déjà donné !!

On revient sur nos pas et on opte pour le camping d'Egirdir... en se demandant s'il y a des places pour caravane... ne voyant que des tentes. Effectivement, cachés derrière des voitures garées de Turcs venant à la plage, il y a quelques emplacements.

Il faudra bien 15 mn pour faire déplacer les voitures génants l'accès... ils appeleront avec un micro... comme dans les grands campings de chez nous ou ceux d'Espagne. :-)
Baignade puis balade dans Egirdir... Une circulation de style "n'importe quoi". Ils roulent vite et là encore pas de priorité aux piétons... donc méfiance et vigilence avec des enfants !
Rien de transendant... quelques bazars et petis commerces, coiffeurs, coordonniers..

Retour au camping,

Nous n'avons pas la clé de la barrière... c'est une famille turque en vw qui la possède. Nous devons lui demander avec les quelques mots de turcs que nous connaissons. Ils ne sont pas aimables mais pas du tout.
Phil commence à s'énerver... il ne faut pas exagérer... nous sommes courtois... pas eux.
Phil râlera suffisamment fort pour qu'il comprennent... ce qui aura son effet puisque quelques minutes plus tard, la fille qui parle anglais (tiens donc !) pour nous dire qu'elle a accroché les clés des douches chaudes à un arbre près de leur vW et si on veut s'en servir, on peut les prendre.

Barbecue sur emplacement.... les Turcs font des barbecues tout le temps et partout... cool !

On va faire un tour dans le camping... c'est dépaysant. Les Turcs sont des campeurs "tente" ! Quelques petis bungalows en dur... Atypique !

On s'amusera de les voir assis à une table de pique-nique... ils s'installent comme sur des Kösk... en tailleur :-))
La nuit risque d'être perturbée... la camping jouxte un parking d'une grande salle de réception et... il y a un mariage ! Nous sommes samedi. On pensait justement être tranquilles en venant dans un camping... c'est raté !!
Nous prenons des glaces au camping. Record battu : 4 esquimaux : 3,20 Ytl !

Finalement, le mariage n'a pas duré trop longtemps.

Nuit très fraiche... c'était cool... jusqu'à 7 h... Une famille (grande famille) vient s'installer pour passer la journée.... avec vacarme.

Je ne comprends pas pourquoi des gens si accueillants, hospiatliers ne sont pas plus respectueux de la tranquillité des autres ?
Les voilà en train de s'installer sous notre timon en parlant très fort.
Cela suffira à me faire lever !

Camping 15 Ytl la nuit avec élec et douche chaude.

 

Beysehir

Aujourd'hui, nous n'avons que 120 km au programme mais quels kilomètres !!
Jusqu'à Asku, aucun souci.

Nous voulions visiter les grottes (d'Asku) mais la route est en pavés et on voit un panneau interdit au camion. On se méfie ! Et on préfère faire demi tour. Tant pis pour les grottes !!

On poursuit notre route sans souci jusqu'à Yakaavsar. Achat de miel sur la route. Cher... (25 Ytl le kilo) mais délicieux.


Après le village, il y a deux embranchements : 1 pour Isarta (on ne voit pas la route sur la carte) et un pour Yenisarbademli... les 2 sont des pistes.

Un panneau "sens interdit Travaux" est à l'entrée de la piste. Phil demande à un paysant si c'est OK. Il répond oui... ça passe. En fait, ce sera 16 kilomètres de piste caillouteuse... que nous ne pourrons faire qu'en seconde et première.

Une horreur !! A un moment, j'ai cru qu'on ne montait pas. Mais revenir à Egirdir pour prendre la nationale aurait été très long... et on avait toujours espoir que les travaux n'étaient que sur une certaine distance.... 16 km... moi, qui avait dit "pas de piste cette année". C'est raté !

Les paysages sont très beaux... mais nous aurons du mal à en profiter...

Notre fille aînée a très discrètement filmé avec son portable quelques minutes de piste. Alors, si ça vous dit... :-))

4 km avant le village de Yenisarbademli, le goudron revient enfin !

A la campagne, les villages ont des portes d'entrée faites de grands panneaux.

A Kurucaova, le village juste après, nous nous arrêtons dans un petit resto. Phil demande si on peut manger... il est 13 h 15 mais c'est ok.
Le couple nous accueille en se présentant et en donnant une poignée de main ainis qu'aux enfants.
C'est très familial ! Leurs enfants 7 et 8 ans nous regardent intrigués et amusés.
On mangera 2 salades et des boulettes de viande pour 14 Ytl avec des glaces et du thé, nous en aurons pour 20 Ytl.

Un peu reposés, nous reprenons la route... la cara et la voiture sont dans un état minables ! De la poussière jusque ans les portières !

La route qui suivra sera magnifique...

avec des traversées de villages d'un autre temps

et ensuite une vue imprenable sur le lac de Beysehir.

Cela fait du bien de retrouver du goudron et des routes presque normales !

Pour ce soir, nous n'avons pas de point de chute. Nous avons juste décidé de nous arrêter à Beysehir.

Nous entrons dans la ville, à la recherche d'un stationnement. Pas envie d'être isolés et puis nous voulons visiter la mosquée ancienne, en bois.

Nous trouvons un parking au bord du lac et tout près de la Mosquée.

A peine arrivés, une Turque vivant en Belgique vient nous souhaiter la bienvenue.

On s'installe sur l'oherbe avec un peu d'ombre

et voilà un autre Turc, cardiologue, Moustfa qui souhaite aussi nous accueillir.
Nous discuterons quelques minutes en anglais et français. Il nous demandera de faire visiter notre caravane à ses enfants et il nous propose son aide si nous en avons besoin.

Encore une rencontre, un enseignant de langue Turque, vient nous voir. Nous discutons un petit moment. Spontanément, il nous parle de la Turquie et de l'Europe. Ca tombe bien, je souhaitais aborder le sujet avec des Turcs mais c'était toujours délicat de parler politique.
Il dit qu'il faut que le peuple travaille pour devenir un grand pays et que dans 7 ans, il sera prêt. 70 % de la population semble d'accord pour rentrer dans l'Europe.
On sent qu'il est curieux et souhaite avoir un contact. On échange nos mails.
Il dit qu'il répondra si nous écrivons mais qu'il ne fera pas le 1er mail.

Après l'appel de la prière de 17 h, nous attendons un peu que les Turcs sortent de la Mosquée et nous allons la visiter.

Nous nous faisons littéralement par de vieilles Turques qui nous vendront 2 foulards pour 20 Ytl. On s'est fait avoir, c'est évident !! Et ça nous mettra en pétard. Elles seront vraiment pressantes et pesantes !
Il faut savoir qu'à l'entrée de la mosquée, il y a des foulards à la disposition des femmes gratuitement.

Nous sommes accueillis par l'imam qui nous présente la Mosquée (en anglais). C'est sympa.

C'est étonnant et très beau.

Il nous propose de laisser une pièce pour la Mosquée dans l'urne prévue à cet effet, nous le ferons bien volontiers.

En soirée, nous allons nous balader au Festival du Lac. C'est surprenant... un monde fou ! Des milliers de personnes venus écouter un chanteur très célèbre.

Debout sur la petite place,

assis partout sur les pelouses,

des vendeurs d'eau, de pépites de tournesols...

nous voilà au cœur quelque chose de très vivant !

Beysehir est une ville plus traditionnelle... sur les milliers de femme que nous verrons, on a pu compter celles qui ne portaient pas de foulards sur les cheveux et aucun homme n'est en short.
Depuis notre arrivée en Turquie, nous veillons à ne pas choquer la population et nous nous adaptons en fonction du lieu. Par exemple, ici, les filles et moi porteront des pantacourts et des chemisiers afin de nous couvrir les épaules. Sans pour autant porter un foulard, nous faisons attention à être respectueux. Une seule fois, nous aurons eu un regard déplaisant pour notre tenue... notre fille aînée et moi étions en short et débardeur pour faire des courses dans une grande surface. C'était de la part d'une mère et sa fille. Nous sommes des Européens et ça se voit mais nous voulons être discrets.
D'ailleurs, quand nous sommes dans la voiture pour faire la route, nous avons toujours avec nous une tenue de rechange (pantalon et chemise) en cas de besoin.
Au cours de notre voyage, jamais nous n'avons ressenti la moindre aminosité envers nous... bien au contraire. Il y a un harmonieux et curieux mélange entre les pratiquants et les non pratiquants. Cela s'est vu notamment à la plage où les femmes se baignent certaines habillées de la tête au pied et d'autres en maillot 2 pièces.

A propos de plage, nous remarquerons que les enfants Turcs ne savent majoritairement pas nager. Ils se baignent donc munis de bouées ou de gilets. Etonnant pour un pays qui possède de nombreuses côtes.

Cette nuit, nous devrons baisser les stores... non pas par insécurité mais parce que nous sommes trop visibles. Nous aurons droit à un magnifique feu d'artifice !

Nuit très calme alors que nous sommes en ville. Etonnant ! Un bon coin pour dormir en ville... Réveil à + de 9 h, c'est dire !!

 

Sultanhami

Aujourd'hui, direction le lac salé !

La route jusqu'à Konya et très bonne (enfin !) et très belle.

Passage de la ville sans souci. Il y a, comme à Antalya, de grands boulevards et les directions sont bien indiquées.

Nous voulons voir le Tüz Gülü. Phil tient absolument à passer par la route 300 qui est la route des caravanes. Le plus court aurait été de prendre la route 715... alors nous allons faire la même route dans les deux sens après notre visite du lac.

Les saisonniers installent leurs tentes près des cultures et des routes.

Concernant la route des caravanes, certes les paysages sont très vastes mais on s'attendait (d'après les guides) à un désert de roches... ce ne sera vrai qu'au début de la route... ensuite les immenses pleines sont cultivées.

On s'arrêtera pour déjeuner à un petit restaurant d'une station service. Nous n'avons encore plus rien dans notre frigo... les courses que nous avons faites se sont perdues la veille... avec la piste d'hier, le frigo s'est éteint... et nous n'avions pas vérifié son fonctionnement. Toute la viande était à jeter.
On en profite pour faire laver la caravane et la voiture... 10 Ytl pour les deux véhicules.
Déjeuner : 35 Ytl pour 4 plats cuisinés, 3 salades et 5 thés.

Nous prenons la direction de Esmekaya (10 km avant Sultanhani) pour atteindre le lac salé.
On a des doutes sur la direction après Askli. On continu... on traverse des villages dont les maisons sont souvent faites de briques, de terre et de paille. Tous les habitants nous feront de grands coucous... nos enfants seront ravis !

A Gölyazi, nous demanderons à un homme notre chemin... il nous l'indique et nous invite aussitôt à prendre le thé.

Même si cela nous semble un peu incongru, on accepte. Il nous invite à sa maison à quelques mètres et nous découvrons toute sa famille... pas moins de 19 personnes !! L'un deux parlait français (il vit en Suisse ).
Nous avons bu le thé et comme ils allaient jusqu'à Cihanbeyli, il nous propose de les suivre. Nous les remercions en leur offrant des bouteilles de vin après s'être assurés qu'ils en buvaient bien sur!

Nous atteignons l'entrée de l'usine de sel

où le gardien nous demande les cartes grises des véhicules pour nous laisser entrer. Toujours avec gentillesse.
Il nous dit que dans 5 km, c'est super beau ! La route est un peu défoncée au départ (tôle ondulée) mais après ça va. On sera juste bon pour un store décroché dans la salle de bains.

Le spectacle est grandiose !
Cela valait bien les kilomètres que nous avons fait pour le trouver.

Chaque chauffeur de camion sur le site qui vient charger le sel s'arrête saluer Phil avec une poignée de main et l'un d'eux conseille d'aller jusqu'à la machine d'extraction.

Nous voilà à rouler sur le sel. Mémorable !!!

Nous repartons du blanc, rose scintillant plein les yeux. Nous sommes ravis... les enfants aussi !

Nous reprenons donc la même route... les enfants continuent à saluer les villageois, toujours aussi sympathiques. Nous aurons aussi l'occasion de prendre un Turc faisant du stop jusqu'au village plus loin.

Au loin nous croisons des bergers qui nous saluent malgré la distance :-))

Noms de villages notés.

Nous atteignons Sultanhani. La caravansérail est bien indiqué.
Nous sommes fatigués. On le visitera demain.

Le camping Kervansaray est juste à côté.

On est accueilli par Mustafa qui est sympa. Le terrain est cool... herbeux et ombragé.

Nous sommes seuls. Douche chaude, wc. 14 Ytl. A notre arrivée, il nous offre un thé à la pomme... excellent !

J'en profite pour retirer le sel qui s'est collé sous la caravane... ça accroche bien !

Il nous propose de cuisiner si on veut... on n'a toujours pas fait de courses... on accepte.
4 salades, 4 plats d'aubergines, pommes de terre et mouton : 26 Yl.

Nuit calme et fraîche.

Une recommandation tout de même pour ce camping. Attention à vos ados ! Fille et garçon d'ailleurs !
Le fils du camping est très entreprenant... il proposera de nombreuses visites à nos ados :-(((

Au réveil, nous allons visiter le caravansérail.

On essaie d'imaginer les caravanes qui y venaient.... Celui-ci après agrandissement, a été le plus grand de Turquie. Il est en excellent état !

Nous reprochons - et ce n'est pas la 1ère fois - le manque d'informations dans les sites à visiter. Un seul panneau d'info à l'entrée.

 


Göreme

 

Sur la route qui mène en Cappadoce, nous aurons l'occasion d'apercevoir quelques autres caravansérails.

Route toute droite, quelques fois au goudron défoncé sur la voie de droite mais on commence à s'y habituer !

A notre arrivée à Görenne, nous cherchons le Kaya camping. Mal indiqué en arrivant par le centre ville... on fera quelques détours.

Finalement, après une côte d'enfer en pavé annoncée à 10 % mais plus raide aux niveaux des épingles (Phil est allé mesurer... si, si ! 22 %). Nous la passons derrière un bus... limite, limite !

Là encore, on a un emplacement génial ! avec une vue grandiose et la caravane sera à l'ombre toute la journée.

Le camping a une piscine.

Il est très bien entretenu, très calme et les sanitaires sont supers ! Marbre, pression et eau très chaude !

Le meilleur camping qu'on est vu içi etmême bien meilleur que certains en Euope ! A recommander absolument ! En plus, le patron est très sympa !

Il y aura beacoup de jeunes français en tente et sac à dos.

Aujourd'hui, nous prenons le temps... les enfants profitent de la piscine et nous aussi.
Nous allons faire quelques courses au village voisin Ortahisar. Déroutant ! Après Göreme qui est assez touristique, ce village est beaucoup plus traditionnel... que des hommes ! Là encore, j'enfilerai un chemisier pour circuler à pied.

Nous attendons la fin de l'après-midi pour aller nous balader. Direction la vallée de l'Amour... Au regard des photos, vous comprendrez pourquoi elle est nommée ainsi. :-))

Etonnant ! les sites en Cappadoce ont des accès par des pistes où la circulation est autorisée. Attention, certaines d'entre elles sont très sableuses. J'arrêterai Phil dans ses élans ne souhaitant pas être ensabler à nouveau :-)

Pour cette balade, nous accédons tout d'abord par le bas du site. On se baladera à travers des petits chemins. C'est très sympa... les enfants adorent !

Site splendide !

Nous accèderons ensuite au sommet de la vallé (en reprenant la voiture)... Vue imprenable !

Nous aurons un coup de cœur pour la Cappadoce ! Et le fait de pouvoir se déplacer en voiture, sans caravane est tout à fait appréciable.

Les couleurs des montagnes, les lumières sont superbes... notamment à la tombée de la nuit. Il est + de 19 h et le jour tombe très vite ici (20 h30 à cette période) mais nous n'avons pas envie de rentrer à la caravane et Elsa, notre benjamine, veut se promener dans les montagnes. Elle veut rentrer dans les habitations.

Juste en face du camping, il y a une église dans les pierres. Nous y allons.

L'entrée est payante mais le gardien nous fera un prix... seulement 3 personnes au lieu de 4. 9 Ytl.
Il nous invite à prendre le thé après la visite qu'il nous commentera (en anglais) dans sa 1ère partie.

Il faut se courber pour franchir certains passages... les enfants adorent ça ! Munis de lampes torche... ils s'amusent !

Le thé se passera en compagnie de deux autres Turcs dont l'un parle parfaitement anglais. Il nous donnera des infos sur la Cappadoce et ses habitants.

Nuit très calme. Aucun bruit, des voisins silencieux. Il fait frais... Parfait pour récupérer !
Alors, ce matin, grasse matinée pour nos enfants... à l'ombre !

Notre famille et nos amis nous ont prévenus qu'il y a eu un attentat à Istambul... 17 morts et 150 blessés proches des lieux où nous souhaitions nous rendre. On hésite donc à y aller ! Cela sera ainsi pendant quelques jours... on y va ? on n'y va pas ?

Aujourd'hui, au programme : visite de villes souterraines. On opte pour celles de Kaymali (sur les conseils d'Anne-Marie et Bernard, rencontrés au lac de Yesilova) et confirmé par le Turc avec lequel nous avons pris le thé la veille au soir.
C'est à une vingtaine de kilomètres du camping. Mais nous sommes en voiture...

Juste avant l'entrée du site, sur une rue du village, Phil voit écrit "Lokanta" (restauration rapide). Il achète des pizzas à la viande. 3 Yl la pizza (on mange à 2 avec 1). Pour 4,5 €... on mange à 5 et à sa faim ! En plus, c'est très bon.
On commence même à s'habituer au beber (petits piments).. même les enfants.

Entrée du site : 10 Ytl. On paiera pour 3 personnes.
Un guide nous propose ses services en français : cher : 35 Ytl ! Il comprend qu'on trouve ça trop cher... il baisse un peu : 30 Ytl. Bon, on se dit que cela peut être instructif.

Je sors l'appareil photo et... pas de batterie ! Forcément, je l'ai enlevé pour la recharger et... j'ai oublié de la remettre. Tant pis, nous n'aurons que des souvenirs dans nos mémoires.

Le guide nous expliquera qu'il y a 8 étages dont 5 ouverts au public. ~ 10 % des villes sont ouvertes, le reste devient trop fragile.
Il pouvait y avoir 5000 personnes dans ces habitations en cas de guerre.
Les villageois installaient des provisions et des réserves d'eau et en cas de nécessité se mettaient à l'abri pour une durée de 6 mois maxi. Au delà, il y avait trop de maladies... Problème d'hygiène et de santé.

Un tunnel de 8 km permettait de relier cette ville à une autre et ainsi les habitants pouvaient s'échapper. Il n'est pas accessible, le système d'irrigation actuel l'a condamné.

Le village souterrain est construit de façon très ingénieuse. Des systèmes d'aération, de communication, de sécurité ont été mis en place. Tout y est bien organisé.
Là aussi, il y a des espaces pour les riches (parties hautes), pour les classes moyennes et les pauvres (parties basses) avec plus ou moins de hauteur bien sûr !

Un puits (cheminée) de 120 m de haut permet d'alimenter et de faire vivre la population servant à l'évacuation des fumées de nuit, le puisage de l'eau et l'évacuation des eaux usées.

Après cette visite commentée où les enfants ont été attentifs et sages ; on leur propose de refaire le parcours sans guide ! Nous voilà à passer d'une pièce à l'autre... parfois accroupis ! Un bon moment avec les enfants !

Nous avons fait cette visite à l'heure du déjeuner.... bonne idée. Il n'y avait que 3 ou 4 familles. A notre sorite, un bus de japonnais arrivera.

Retour au camping ! Nous profitons du net en accès libre et gratuit ! On pourra ainsi mettre quelques photos en ligne de notre voyage.

Il ne fait que 28 ° C aujourd'hui... c'est la 1ère fois en Turquie que nous avons ces températures.

17 h... on repart se balader... les bus sont partis des sites.
Direction, les cheminées de fée de Zelve. C'est le site où il y a le plus de cheminées de fée.

C'est vraiment la bonne heure : 17 h 30... le site ferme à 19 h.... nous ne serons là aussi que 2, 3 familles à se balader.

Deux vallées sont accessibles... nous ferons les deux... les enfants cherchant les accès entre les habitations. Ils sont ravis !

Paysage étonnant là aussi !
Un petit bémol, les lampes électriques sont restées à la voiture... cela limitera les avancées de nos enfants dans les tunnels.

Parking payant : 2 Ytl.
Entrée du site : 5 Ytl par personne. Enfant gratuit.

Ce soir, barbecue à la caravane. Il y a un vent fou... nous dînerons en... polaires !
Nuit très fraîche... je ne regrette pas ma couette.

Nous restons encore une journée en Cappadoce... ça fait du bien de ne pas rouler et de se poser. Les enfants en ont envie aussi.

On attendra la fin d'après-midi pour aller faire une dernière visite. Ce sera la Vallée des Pigeons.

J'avais vu qu'il y avait des tunnels et je pensais que cette balade serait récréative pour les enfants. Finalement... pas terrible et même assez ardue !

Avant de partir, nous faisons les pleins et les vides de la caravane.
Quand nous allons régler le camping (38 Ytl la nuit), nous offrons une bouteille de vin au propriétaire. Il a été très sympa. Il nous a donné des autocollants du drapeau Turc pour notre caravane.
D'ailleurs, à propos d'autocollant, nous avons pu laisser une trace de Caravane-Infos :-)) sur la devanture du camping.

Ankara

Aujourd'hui, direction Ankara ~ 300 km. La logique voudrait qu'on prenne la route qui passe par Kirsehir et Kirikkale mais après 3000 km en Turquie, j'ai appris à lire la carte et à deviner les routes. Je me méfie des routes montagneuses !!!
Alors, on optera par un retour sur Askaray (on connait la route pour l'avoir faite à l'aller), longer le lac salé par Sereflikoçhisar.

Nous aurons raison... pour quelques 30 km de plus, nous avons fait 300 km de routes droites. Seul inconvénient : le bitume qui est toujours défoncé (mais moins pire qu'ailleurs).

En route, nous nous arrêterons déjeuner dans un resto près d'une station service. C'est un resto de routier : 6 Ytl par personne. Salade et 2 brochettes de Kebap servi dans une galette de pain.

En arrivant à Ankara, on opte pour une traversée de la ville, plutôt qu'un contournement par l'autoroute pour redescendre dans la vieille ville.

Un gros inconvénient : nous n'avons comme plan que celui du GdR et notre carte routière. Bon, on sait qu'on veut rejoindre le quartier d'Ulus dans lequel se situe le Musée des civilisations que Phil veut visiter.
Le problème sera de se diriger au départ mais finalement, en allant vers le Nord, on trouve un panneau indiquant Ulus ! Et on aperçoit des panneaux signalant le Musée.

On se disait qu'on pourrait peut être se garer sur le parking du musée mais quand j'aperçois la côte en pavé qui y mène... je doute !
En bas de la rue, il y a parking mais minuscule.
Mais tout de suite après (après la station des petits bus bleus),

je vois un parking plus grand, ouvert 24 h sur 24.
Ce sera le bon ! 6 Ytl pour 24 h (2 véhicules).
Nous sommes au pied de la citadelle. C'est bruyant, c'est évident mais bien placé. Et il y a de l'air.

Nous sommes en début d'après-midi. Nous allons voir le Musée.
Ca grimpe dur pour nos mollets :-)) mais c'est sympa.

Site cher : 12 Ytl/personne X 5 (+ de 7 ans).

Joli musée, très bien fait mais nos enfants ne sont pas fanas et moi non plus d'ailleurs.

Un guide en français voudra nous offrir ses services pour 60 Ytl !! Si, si 30 € ! Et en plus, il nous dit qu'il nous fait un prix parce que nous sommes une famille.
Bien entendu, nous refuserons mais visiblement, il avait envie de parler et il commentera gracieusement :-)) quelques pièces du Musée.

Nous redescendons par les bazars... il y en a plein les ruelles mais surtout des vêtements.

C'est fatigant : Nous ferons un grand détour parce que le retour à la caravane sera bien long !

On achète des boissons en route 5 Ytl les 5 boissons !

A peine arrivés, le gardien de nuit du parc vient discuter... en Turc !
Il nous invitera à boire le thé. Moi, je suis crevée... seul Phil ira. Ils discuteront de tout et politique. Nicolas Sarkosy a laissé des traces ! Et ne donnera pas la meilleure image de la France aux Turcs.
Un des gardiens parlent un peu anglais mais c'est difficile de suivre une conversation... il commence ses phrases en anglais et les finit en Turc. :-))
Ils nous invitent à un barbecue et à boire le Raki après 22 h... On refusera disant que nous sommes fatigués.

Dîner en ville dans une sorte de cafetéria (40 Ytl) mais on a trop commandé.

Retour à la caravane, rediscussion avec les gardiens et voilà qu'un chauffeur de Dolmus (petit bus) qui dîne dans son véhicule en arrosant son repas au whisky (loin de sa femme qui ne veut pas qu'il boive d'alcool) vient discuter. Moi, je ne peux pas parler ce soir... je suis complètement lessivée.
Il viendra nous offrir des loukoums, un gros morceaux de fromage et des sortes de saucisses séches. Puis, quand nous serons couchés, il reviendra frapper à la porte pour nous offrir une casquette et deux bracelets de la part de son épouse.

La nuit a été fraîche... Ankara est à plus de 1000 m d'altitude.
Nuit calme si on fait abstraction du bruit de la route ; la circulation s'est calmée entre minuit et 6 h.
Avec des boules quiès, nickel.
Aucun sentiment d'insécurité... bien au contraire, d'autant plus que nous sommes des touristes. Des Turcs nous le diront au cours de notre séjour. Des policiers passeront dans la soirée sur le parking... on est sûr d'avoir été repérés et donc doublement surveillés !

Ce matin, on va chercher du pain pour le petit déjeuner... ce n'est pas bien loin. 1,5 Ytl les 2 pains. A notre passage, le gardien de jour nous offre un thé !

9 h, on décolle. On prend la direction de la Mer Noire.

 

Mer Noire

La circulation est moins dense que la veille. Nous suivons les explications que les Turcs nous ont données la veille pour trouver la direction d'Istambul (autoroute). Il nous faut traverser une partie d'Ankara et très vite on rejoint de grands boulevards... le plus gênant, c'est la manque de marquage au sol... surtout que nous restons sur la voie centrale. La voie de droite est à proscrire... entrées et sorties des véhicules à grande vitesse.

Nous voici sur l'autoroute... comme cela fait du bien de trouver du bon goudron. Un réel plaisir après + de 3000 km de routes défoncées !

Paysages magnifiques à + de 1700 m d'altitude !

Mais voilà que le goudron est à nouveau fidèle au reste de la Turquie... :-(((

Gros bouchon à la sortie de l'autoroute (Gerede) : 2 guichets ouverts pour un flux de voitures important. Ce qui est amusant, c'est de voir les Turcs qui sortent de leur voiture et marchent au milieu des véhicules pour patienter.
Un policier est là pour aider à gérer la circulation. Un automobiliste lui offrira un sandwich.
Un instant, je me suis amusée à m'imaginer le faire en France :-)))

Notre idée de départ était de dormir vers Safranbolu.

Nous passons le village et il y a beaucoup de monde et nous ne trouvons pas de stationnement à l'ombre. On ne s'arrêtera pas.

Après une pause déjeuner plus loin, nous prenons la route vers la Mer Noire. Passage à Bartin et Asmara.

Pour atteindre le village... côtes d'enfer (15 % ) en lacets... forcément ! en 11 km, on passe de 500 m à 0 m d'altitude !
Mais ce n'est rien comparé aux routes du village... pas de panneaux de signalisation... des voitures garées partout !

Amasra est entre deux falaises. Nous voila dans une ruelle à double sens, des voitures qui arrivent des deux côtés... ça passera à quelques centimètres près !!

Il y a bien un otopark à l'entrée du village au bord de mer... on hésite à s'y poser. Il y a peu de places. Finalement on se dit qu'à l'ouest ce sera peut-être plus tranquille.

On refait donc la route en sens inverse... re côtes... re lacets...
Direction Bogaz / Gavurpinar. Mais il s'agira d'un terrain militaire !
Dernière option possible : Inkum.
Même chose pour la route : côtes... peut être un peu moins raides.

Il commence à se faire tard 17 h... On roule depuis 9 h le matin... On en a tous marre de la route !

A l'entrée de la station balnéaire (plus populaire qu'Asmara), il y a un otopark avec des tentes... nombreuses et serrées... on ne voit pas juste derrière qu'il y a un mini camping turc (10 Ytl la nuit) avec des douches et wc gratuits.
Il faut tourner tout de suite à gauche devant la gendarmerie.

On ira à l'otopark 100 m plus loin à droite.

Pas terrible ! Contre un manège et un trempoline qui fonctionnera la musique à fond jusqu'à minuit !
Mais il faut se poser ! Alors, on s'arrête (5 Yl la nuit mais les wc et douches sont payants). Douche glacée 1,50 Ytl par personne ! Ils abusent ! Mais l'usage du pulvérisateur n'est pas discret !

Beaucoup de vent... Ca souffle sur la plage... Personne au bord de l'eau à 17 h... le sable qui vole est intenable !

Ce soir, barbecue à la Turc.
Nous avons fait des courses le matin en partant d'Ankara et on a trouvé des dorades... Cela nous change du mouton !

Malgré la fatigue de la route, on décide d'attendre avant de se coucher... trop d'animation et de musique !

Une Turque allemande se promène avec son fils et nous demande à visiter la caravane. Elle ne parle pas anglais et nous pas un mot d'allemand. Mais on arrive à se comprendre. Elle a aussi une caravane et elle est installée sur le petit camping.
Elle nous invite à prendre le thé.

Visite à notre tour de sa caravane ; de fabrication turque. On note qu'il n'y a pas de double vitrage, ni de chauffage mais une clim ! D'ailleurs, la clim est placée dans le coffre avant avec l'eau et le gaz et ne pèse pas moins de 70 kg... Phil dit que le poids en flèche doit être bien lourd... l'homme répond que non :-))

Autour de deux grandes tasses de thé, nous discutons dans un langage improvisé... gestes, turc, allemand, anglais, un peu français... pas facile.
On apprendra qu'après avoir travaillé très longtemps en Allemagne, ils prennent leur retraite en Turquie... la pré-retraite en Allemagne, c'est un demi salaire et pour cette somme, ils vivent en Turquie 4 fois mieux.

C'est bien ce qu'on remarque... la vie est 3 à 4 fois moins chère qu'en France si on vit à la Turc (alimentation) et 2 fois moins cher si on vit à l'Européenne.
Le retour en France va nous faire bizarre ! Déjà... le passage par la Grèce sera surprenant !

La nuit ne sera pas des plus calmes... bien que la musique ce soit arrêtée à minuit... des Turcs sont arrivés dans la nuit collant leur voiture (un Scudo d'ailleurs - assez rare en Turquie) contre notre cara à moins d'1 mètre.
Et ils ne dorment pas la nuit du samedi... ils ont fait des grillades toute la nuit... c'est d'ailleurs ce qui m'a réveillé ! C'était du poisson ! Pas de musique mais ils ont discuté toute la nuit !
A notre réveil, Phil claque la porte pour montrer notre mécontentement, ils pousseront leur voiture un peu plus loin.

Ce matin, on veut quand même aller se baigner dans la Mer Noire ! Mais malgré notre grande motivation... les 14 ° C (si, si) auront raison de notre courage ! Les 3 jours précédents de vent y seront certainement pour quelque chose. Tant pis !

Nous ne voulons pas rester là... trop animé pour nous et l'eau est trop froide. Alors, après avoir hésité longtemps à nous rendre plus à l'Ouest sur la côté, on se dit que les accès seront tout aussi difficiles ou qu'il y aura tout autant de monde, (trop proche d'Istambul). Il nous reste encore 4,5 jours à passer en Turquie... on ne veut pas trop s'éloigner de la frontière et passer si près d'Istambul.... sans en profter. Alors, nous décidons de nous y rendre !

 

Istambul

On prend la route passant par Bartin, Devrek et Yeniçaga (2 h de nationale) et route correcte. On découvre que c'est cette route qui est indiquée en venant d'Ankara... si on avait su la veille !!! Nettement, meilleure ! A prendre donc, si on veut monter sur la Mer Noire.

Ensuite, on rejoint l'autoroute.

 


Arrêt déjeuner sur l'autoroute : 30 Ytl pour 5.
On en profite pour faire laver l'attelage... Pas de prix fixe. On donnera la même chose que la dernière fois (vers le lac salé) : 10 Ytl... le jeune sera très content !

 

Péage avant d'arriver à Istambul : 18,5 Ytl (classe 3).

Arrivés dans la zone d'Istambul, nous suivons l'O4 jusqu'à l'O1 pour prendre le pont. Facile !

Circulation assez dense mais pas trop. Nous sommes dimanche après-midi.

Après avoir beaucoup hésité, là-aussi, sur le lieu où s'arrêter, on va voir le stationnement à Atakoy (ancien camping et station service).

On trouve assez rapidement mais il n'y a plus rien. L'entrée est condamnée ! Alors, comme on a besoin de faire les services, on opte pour le camping Mocamp à Selimpasa. Erreur !!!!!

Petite anecdote : Dès notre entrée dans les rues d'Istambul, on assiste à un spectacle déconcertant ! Devant nous, à un rond-point, une bande de gamins bien habillés, essaie de forcer une voiture de mariés qui marque le cédez le passage. 6 gamins d'une dizaine d'années qui tentent d'ouvrir la voiture... le conducteur donnera des coups de volant pour les faire lâcher. Nous fermons nos portières !! En attendant leur prochaines proies, ils se cachent dans la végétation décorant le rond-point.

On ressort d'Istambul par la D100 qui longe la côte... route qui nous parait bien longue. Phil en a plein les bottes... les routes sont défoncées et demandent trop d'attention. Nous avons espoir de nous poser rapidement au camping. Mais... arrivés à Selimpasa... aucun panneau ! Phil s'arrêtera demander à deux repises... personne ne connait ! Heureusement, on avait le n° de téléphone, un Turc propose d'appeler. Phil discute en anglais avec le propriétaire qui lui donne les explications pour s'y rendre.

C'est dans la campagne à + de 5 km du village. On arrive devant une grille impressionnante...

on se demande si on est bien en Turquie ?! Personne devant, on doute... finalement, c'est bien là. Le jardinier viendra nous ouvrir 10 mn plus tard.

Camping cher... 25 € la nuit ! (€ pas Ytl !) sans elect. (6 € l'élec.... on se fout de qui ?). Les sanitaires sont justes corrects pour le prix (cafards dans la douche, évacuation bouchée, débit minuscule et 10 mn pour avoir de l'eau tiède).
Vous comprendrez que cela ne nous plait pas !
Il est tard, nous y passerons 1 nuit. Au moins, on est sûrs d'être au calme !
C'est à 2 h (avec la circulation) d'Istambul en voiture... On ne va pas faire la route matin et soir... Demain, on cherche un otopark. Anne-Marie et Bernard nous ont donnés un tuyau... On s'y rendra !

Nuit évidemment très calme. Une famille hongroise est arrivée hier soir. Le jardinier est venu chercher Phil pour traduire... ce matin, on ne les voit pas. Sont-ils partis très tôt ou ne sont-ils pas restés ? Il n'y a personne d'autre sur le camping. On pense qu'il ne fonctionne qu'avec des groupes, des voyages organisés. Si on vous conseille ce camping, demandez donc si les personnes étaient seuls ou en groupe ? :-))

Ce matin, mon estomac ne va pas bien... je crois que quelque chose ne passe pas... Pourtant, nous avons toujours fait attention à laver les fruits et les légumes et à ne boire que de l'eau en bouteille ! Bon, j'avais prévu une super pharmacie avant le départ... ce sera utile ! A 1 semaine du retour, ce serait trop bête d'être bloquée au lit !

Ce matin, les enfants dorment tard... on laisse dormir... ils ont des km dans les pattes... et ils sont vraiment super cool en voiture ! On leur tire notre chapeau ! Vraiment !

Nous voilà à nouveau sur les autoroutes d'Istambul. Les 1er kilomètres sont encombre mais ça ne va pas durer ! Nous allons découvrir les bouchons d'Istambul ! Mémorable ! C'est vraiment la panique !

Autant jusqu'ici, on trouvait que les Turcs roulaient bien mais c'était sans avoir circulé ici ! 2 files au péage... ils en font 8 ! Ils se klaxonnent sans cesse... ne tolérant rien !
La caravane les calmera un peu... Ils font un peu gaffe... on ne voudrait pas être qu'en voiture !

Au milieu des voitures arrêtées, il y a des vendeurs d'eau, de kleenex, de tout... c'est dangereux !

Notre itinéraire est simple. On reste sur l'O1 en direction d'Askaray et on tombe sur le boulevard Menderes sur lequel se trouve notre parking.

On repère tout d'abord l'hôpital sur la droite et juste après la grande surface Migros.
Au feu, tourner à droite pour atteindre l'entrée de l'otopark.

Les gardiens sont sympas. On demande tout de suite si on peut dormir... Evidemment "No problem".
On s'installe à l'ombre contre le petit square pour la journée... Pour la nuit, ils nous demanderont de nous déplacer pour pouvoir surveiller l'attelage... nous expliquant que contre le square, il y a des hommes qui boivent et que c'est le bazar.

Concernant le trajet depuis le camping, il faut savoir qu'il y a 60 km jusqu'au centre ville et nous avons mis 2 h pour y accéder. On n'aurait pas fait ça matin et soir ! 3 à 4 h de trajet + les visites ! Pas possible !
Quand à prendre les transports en commun, imaginez : taxi du camping à la stationde bus + bus + métro... le bazar !

En début d'après-midi, nous prenons le bus (7,5 Ytl pour 5 - tickets dans le bus) en direction de Beyazi. Bien vu ! Il nous déposera devant le grand Bazar !

Incroyable !! Un immense marché couvert, des ruelles de tous les côtés, des étals partout !... On adore ! Même si c'est clair que c'est du commerce pur et dur :-)) Nous en profitons donc pour faire des achats. Phil devient au fur et à mesure un pro du marchandage !
Un exemple : "+ loin, je l'ai vu à 10 Ytl... " les prix de départ sont de 25 Ytl... cela passera à 12 Ytl ! On sait bien que leur marge est grande mais c'est toujours ça de gagné !

Beaucoup de monde dans le grand bazar mais ça reste correct pour se balader.

On remarquera qu'à Istambul, les Turcs sont surpris du fait que nous connaissions quelques mots dans leur langue. Plusieurs nous le diront alors que dans le reste de notre voyage, ils ne semblaient pas autant surpris... ici, ils sont étonnés... et pour négocier au Grand Bazar... c'est pas mal ! Mais aussi, pour calmer les rabatteurs... quand ils nous disent "Hello" on répond en Turc... Ca les calme. :-))

Ce soir, on essaie un taxi pour le retour. On se fait avoir ! 25 Ytl ! Nous le découvrirons dès le lendemain... la course aurait du être aux envrons de 7 Ytl !!!!

Notre attelage a été bien gardé ! Lorsque nous ouvrons les fenêtres à notre arrivée, les gardiens viennent immédiatement pour voir. Phil leur demande s'ils connaissent une bonne adresse pour dîner dans le coin à un prix raisonnable. A 300 m de là, il y a une bonne adresse.

Petit resto avec un accueil chaleureux et la patronne Marocaine parle français. C'est plus facile pour demander les plats. A la grande joie des enfants, ils font des pizzas au fromage... délicieuses !
Le prix est très correct 33 Ytl. On y retournera le lendemain soir.

La nuit : bruit de circulation.... bien sûr ! mais nous sommes à Istambul ! On ne peut pas tout avoir ! Nous nous réinstallons à l'ombre pour la journée mais cette fois-ci, on dételle pour être moins à la vue et pouvoir sortir des pliants entre la cara et la voiture.

Un livreur de desserts se gare près de nous et vient nous offrir 5 desserts turcs ! On est "scotchés" ! Nous sommes à Istambul et un homme qu'on ne connait pas, avec lequel nous n'avons pas discuté vient nous offrir quelque chose. C'est vraiment étonnant !

Aujourd'hui, au programme de la matinée : le bazar égyptien et une balade en bateau sur le Bosphore.

Nous allons à l'arrêt de bus et un taxi nous interpelle. Phil demande le prix : 10 Ytl pour aller bien plus loin qu'hier. On accepte avec joie. C'est tellement plus cool et plus rapide que le bus.

Il faut avoir pris un taxi à Istambul... c'est quelque chose ! A 100 km h dès qu'une avenue permet de monter à cette vitesse. Ils doivent souvent changer les plaquettes de frein !

On se rend sur le quai pour voir les prix et les horaires des bateaux.

Un homme nous annonce une balade de 2 h sans escale pour 80 Ytl. Là aussi, on peut marchander. Face à notre refus (il me regarde et voit ma tête "trop cher !" :-)... ça passe à 70 Ytl. Ca fait 5 € par personne moins cher qu'un ferry aller-retour. C'est OK. Le départ a lieu 1 h plus tard.

Sincèrement, on n'a pas trouvé cela fantastique. On pensait voir beaucoup plus de Palais. Ce doit être plus haut vers la Mer Noire.
Les balades de 6 h y amènent certainement mais c'est trop long et plus cher bien sûr. (de mémoire 25 Ytl par personne).
Mais bon, c'est quand même à faire. Etre sur le Bosphore et en y arrivant en caravane ! :-))

En sortant, il est plus de 13 h, on trouve un petit restaurant dans une ruelle moins touristique que les quais... 40 Ytl avec thé et eau et bien copieux.
Comme d'habitude, ça speed pour déjeuner. Les Turcs mangent rapidement, les serveurs vous retirent l'assiette dès qu'elle est vide.

Nous voilà un peu requinqués, pour aller voir le bazar égyptien... moins impressionnant en taille que le Grand Bazar mais plus d'étals dans les rues environnantes et des prix moins élevés.

Mais beaucoup de monde... difficile de circuler sans constamment être bousculés et avec 3 enfants... c'est épuisant !

Nous voulions enchaîner avec une visite mais nous sommes crevés. On décide de retourner quelques heures à la caravane.
Maintenant, Phil sait faire... on se place dans la bonne direction et on fait signe à un taxi. Quand on demande le prix, le chauffeur montre le compteur mais Phil insiste pour demander le prix... 10 Ytl ! Malgré les bouchons de l'après-midi... il passera par des ruelles pour gagner pas mal de temps. Vive les taxis à 5 à Istambul ! Aussi économique qu"un bus. Le chauffeur rigolera en voyant notre cravane. Elle est à l'ombre, il fait frais. On apprécie.

Après une bonne pause, nous voilà repartis. Il y a tant de choses à voir !

Re taxi au même prix et direction Sainte-Sophie.

Il est plus de 17 h et il y a quand même du monde mais c'est raisonnable.

20 Ytl l'entrée (à partir de 7 ans).. C'est la 1ère fois qu'on en a pour si cher ! 100 Ytl ! Notre budget va en prendre un coup à Istambul. Depuis que nous sommes ici les Lyres partent à une vitesse folle.

Mais quel spectacle ! C'est superbe.
Cependant, nous sommes effarés par le manque d'entretien... on ne parle même pas de rénovation mais juste de dépoussiérage. C'est un monument magnifique. Comment le laisser ainsi ? Il a plus de 1000 ans mais à ce rythme-là durera-t-il encore autant d'années sans y perdre ?

A peine sortis, un taxi nous prend en charge toujours pour la même somme mais voilà que d'autres taxis veulent notre course pour... 20 Ytl. Notre chauffeur nous expliquera qu'ils ont des zones touristiques et que les prix ne sont pas les mêmes. On avait déjà compris ! :-))

En passant en taxi, on voit un otopark avec des CC au bord de l'eau et contre le quartier de Sultanhamet. On se dit qu'on serait plus près et il y a de l'herbe pour se poser.
On va dîner au même resto que la veille et on déménage.
On remercie les gardiens du parking qui ont été très sympas et on leur explique pourquoi nous partons à cette heure-ci.

La route pour s'y rendre nous paraît facile et la circulation est plus calme mais.... on a dû rater une route et nous voilà embarqués dans des rues sans panneau ! Il faut qu'on reste sur des avenues... surtout ne pas prendre des rues étroites.

On mettra plus d'une heure pour rejoindre le parking faisant un très grand détour de boulevard en boulevard et... de nuit ! Un peu barj les Distran ! :-))
Mais ça valait le coup ! Le parking est au pied de la Mosquée Bleue au bord de l'eau.

Même prix : 20 Ytl (2 véhicules) les 24 h. Il nous faut dételer pour être bien garés.

5 ou 6 CC italiens, 1 fourgon français et 1 CC Belge.
Il y a le boulevard tout proche mais le bruit de la circulation est moins génant et pas de carrefour et... enfin pas de klaxon.
Nuit calme et température agréable.

Ce matin, cool ! Un peu de maintenance à faire... lessive.

L'Eriba à l'intérieur a des allures d'étendoir à linge. On accroche où on peut le linge à sécher. A 5, c'est un peu le bazar.
Tout comme la douche d'ailleurs ! Ici, pas question de sortir le pulvérisateur dehors... alors, ce sera douche dans l'Eriba ! Cela demande de la discipline ! :-)) L'eau froide n'est pas un problème... il fait si chaud.

Fin de matinée, direction la Mosquée Bleue. Ce n'est pas bien loin... ça grimpe juste.

L'entrée est gratuite. A la sorite, une donation peut être faite... on participera... c'est très bien entretenu... alors quelques Ytl seront notre contribution.

On met nos chaussures dans des sacs en plastique qu'ils donnent à l'entrée et on les garde avec soi. Un homme à l'entrée juge nos tenues et en fonction prête des tissus pour se couvrir les épaules et les jambes. Pas besoin içi de foulard sur la tête.
Ce qui sera étonnant, c'est que Marie (15 ans) et moi portons exactement le même chemisier qui couvre nos épaules mais elle devra porter un tissu ! C'est une jeune fille !

La Mosquée est magnifique, grandiose ! L'accès visiteur est restreint... des hommes prient... nous sommes nombreux... C'en est gênant !

Il est l'heure de déjeuner mais nous sommes sur des sites super touristiques et les prix aussi ! On ne déjeunera que de quelques pains turcs (au sésame) et brioches à l'entrée du Palais.

Il y a là beaucoup mais beaucoup de monde.

On profite de l'ombre des jardins pour se reposer... jusqu'à ce que l'arrosage intégré nous chasse :-))

Nous n'avons plus assez d'argent turc. Nous faisons attention pour ne pas en voir trop pour le retour mais nous avons mal fait notre compte.
Pas de banque dans le coin... impossible de payer les sites en Euros... par chance, un bureau de change est à l'entrée avec un taux de change très correct.

Pour prendre les tickets, nous ferons la queue pendant plus d'une demi heure au soleil... Il fait 40 °C !
Là aussi 20 Ytl l'entrée (+ de 7 ans).

Le site est très grand... nous nous baladons en évitant les attroupements. Pas toujours facile au vu du nombre de visiteurs.

Trop de monde... ça nous gâche le plaisir mais nous ne voulons pas y revenir en fin d'après-midi, comme à notre habitude... on commence à fatiguer des visites.
On comprendra pouquoi il y a tant de monde... un paquebot de croisière est à quai (énorme) et nous voyons des groupes de 20 personnes arrivaient de plus en plus nombreux. Ils sont reconnaissables avec leur autocollant sur la poitrine.
Il est tant de repartir !

A l'aller ce matin, nous avons repéré un petit market. On fera quelques courses. Ce soir, on dîne à la caravane et plus traditionnel... on fera une omelette. Ca fait longtemps. C'est marrant d'ailleurs, les oeufs içi ont des coquilles blanches mais le même goût que chez nous.

Soirée cool... c'est notre dernière en Turquie. Demain, nous serons en Grèce.

Ce matin, nous sommes réveillés à 6 h par nos voisins italiens qui prennent la route :-(( Imaginez 8 italiens dehors... + efficace qu'un réveil ! Mais quel spectacle... lever de soleil sur Istambul.

Nous regardons le compteur... cela fait 6350 km que nous sommes partis de chez nous.

 

Trajet retour

Nous reprenons l'autoroute facilement accessible depuis notre boulevard. Attention, les panneaux sont déroutants... contrairement en France : les bleux indiquent la Nationale et les Verts l'autoroute.

A 11 h 45, on atteint la frontière. Il nous a fallut 3 h depuis Istambul.

4 postes à passer en frontière turc, 2 postes en frontière Grecque.

Et s'il vous reste quelques lyres vous pouvez les dépenser au magasin de duty free. Nous trouvons des cigarettes de marque américaine à 1,50 € le paquet.

1 CC allemand essaie sciemment de passer la file de voitures qui attendent et dans laquelle nous sommes. Il prend la file de poids lourd vide à ce moment-là... Phil le klaxonne mais il fait celui qui n'entend pas. Qu'à cela ne tienne, Phil l'interpelle et il fait le surpris. Le douanier nous demande alors s'il y a un problème et prend alors nos passeports avant.
Phil est furax et l'allemand a compris !

A la douane grecque, on nous demande juste si nous avons quelque chose à déclarer. On parle de cigarettes, il dit OK et bon voyage ! 2 mn chrono !!

Nous revoilà en Europe.

On retrouve un super goudron... enfin ! On l'attendait avec impatience. Je peux aussi reprendre le volant, c'est Phil qui est content ! Il piquera d'ailleurs une sieste super profonde.
On rejoint l'Est de Kavala pour retrouver notre halte de l'aller. On avait noté la sortie de l'autoroute donc aucun souci pour la retrouver.

Voilà 12 jours qu'on ne s'est pas baignés dans la Mer. Ca fait du bien !

Il est ~15 h 30... c'est tôt mais on préfère dormir là et faire une grosse journée demain jusqu'à Preveza (taverne de Julietta) où nous nous reposerons 3 jours. La journée va être très longue... mais on ne le sait pas encore !

On ne pensait pas qu'on aurait cette sensation mais on trouve tout à coup un grand changement. On trouve la Grèce très européenne, moderne, propre. Cela nous fait un choc !
Bon, on y retrouvera aussi l'indifférence des Grecs ! :-(( et ça aussi, c'est un contraste avec les Turcs !

Nuit RAS.

9 h, on décolle. Une bonne journée de route nous attend. Il faut traverser la Grèce. Mais on se partage le volant... ça devrait être plus cool pour Phil.

Arrivés à Grevena où les montagnes commencent, Phil reprend le volant et la voiture recommece à perdre de la puissance. On s'arrêt réemboiter les durites. Ca repart mais... quelques minutes plus tard, on entend un bruit au niveau des roues avant. Et MERDE !!
Nous perdons de plus en plus de puissance... là, ça devient problématique... 3ème... 2ème... on est obligés de rester en 1ère. Nous sommes en pleine montagne, evidemment en montée !

On appelle l'assistance Caravane-Infos :-)) allias Nono. description des symptômes et conseils. Il verra tout juste !!

Nous sommes en montagne... évidemment... les arrêts ne sont pas faciles ! Un poids lourd est aussi en panne, bloqué en plein milieu de la route. L'angoisse menace... Il nous faut nous rapprocher d'une ville et pouvoir nous arrêter en toute sécurité.

Heureusement, nous connaissons la route et on se souvient d'un grand parking sur le plateau à 5 km avant Metsovo. On parviendra à faire une quarantaine de kilomètres, warning allumés en côte et enfin pouvoir se garer. On a beau scruté le moteur et contrôler ce que Nono nous a conseillé de vérifier... on ne voit rien. On passe sous la voiture mais ce n'est pas accessible. Impossible de trouver.

On hésite à atteindre le village mais j'ai peur que nous soyons bloqués en pleine côte ! Là, au moins nous sommes en sécurité.
Alors, nous nous décidons à appeler l'assistance de notre assurance. Ils savent déjà que nous sommes en voyage depuis notre appel de la Turquie.

Efficace ! Vraiment ! En moins d'1/2 heure, nous recevons 2 coups de fil (par chance mon portable passe... celui de Phil, non !) d'une correspondante Grecque qui parle français. Et un dépanneur vient à notre rencontre.
Pas souriant du tout, il démarre la voiture, ne connaît que 2 mots d'anglais mais comprend "no gas". Il nous demande de le suivre jusqu'à un garage... les 5 km sont en descente.

Nous arrivons sur un parking, plein de voitures qui semblent laissées à l'abandon... Ca ne m'inspire pas. L'atelier semble fermé... et pour compléter mon stress, je vois un 806 français sans propriétaire qui semble garé là depuis une éternité.

J'imagine... grosse panne... rapatriement... ma voiture et ma caravane seules ici... non !!!

Nous restons là plantés sur le parking. On comprend qu'un mécano doit venir. Nous ne sommes pas les seuls en rade. 2 familles tchèques ont aussi un problème.

Quand finalement, le mécano examine notre voiture, on comprend (non sans mal) qu'il a trouvé la panne... exactement ce que Nono pensait ! On comprend "Intercoder", on rappelle Nono et Phil réxamine la voiture... on veut éviter de trop se faire avoir.

Encore une demi heure plus tard, on s'occupe de notre réparation et on peut voir une durite percée.

Décidément, les durites de l'Expert se souviendont du voyage en Turquie !

Le garagiste nous dit que le Peugeot de la grande ville proche Ioanina est fermé jusqu'à lundi. Il nous dépannera donc avec un truc récupéré ailleurs. Il faudra le faire changer en France.

Bon, ça marche ! Nous voilà soulagés. 3 h après notre panne, nous pouvons repartir, il est 18 h ! Nous avons le temps d'aller chez Julietta !

Le garage nous prendra 70 € sans facture... sinon, il fallait rajouter 19 %. On sent bien qu'il profite de la situation. Mais nous sommes tellement soulagés.

19 h 30 nous retrouvons notre petite taverne. Nous ne sommes pas seuls, 1 CC italien (qui nous offria du spectacle de déballage :-))

pendant 3 jours et un 4x4 allemand.

Nous allons dîner et saluer les serveurs. Le gérant ne daignera même pas nous faire un sourire. Quel changement par rapport à la Turquie !!
On repense à nos pannes et à la manière dont on a été dépannés... No comment !

Enfin, nous savons que nous allons bien dormir... Vous me croirez ou non :-)) le silence m'a réveillé !!

Ca y est, nous savons que nous n'avons plus de mauvaises routes à faire... seulement 1500 km d'autoroute et nous sommes 3 jours sans rouler à profiter de la chaleur, du soleil et de la quiétude de cet endroit.

J'en profiterai pour taper ce récit içi, assise à la taverne, sirottant de temps en temps un boisson fraîche et levant les yeux sur la mer turquoise.

A l'instant où j'écris ces ligne, nous sommes à quelques heures de l'embarquement...

ce soir à 23 h 30, nous quitterons le sol Grec.
Durant le trajet en bateau, ne débarquant qu'en début d'après-mdi, nous allons profiter de l'électricité sur le bateau pour choisir les photos pour illustrer ce récit :-))

Le trajet sera aussi l'occasion de faire quelques connaissances, caravaniers et camping-caristes venant soit de Grèce, soit de Turquie et d'échanger nos impressions.

Nous débarquerons vers 14 h et prendrons de suite la route pour traverser l'Italie.
A 21 h passés, nous voilà en France. Nous irons jusqu'à Aix-en-Provence où nous nous arrêterons pour la nuit sur un parking de station service. Un abat d'eau nous a incité à nous poser un peu plus tôt que prévu.

Nuit RAS et le lendemain, nous ferons le reste de la route... sans encombre jusqu'à Bordeaux.

Nath

pour en discuter sur le forum, c'est ICI