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Maroc - récit de voyage - février à avril 2010

Du Nord au Sud du pays...
Après plusieurs voyages en Europe et après un 1er séjour en 2009,
nous décidons de retourner au Maroc de février à avril 2010.



Adeptes de la caravane depuis pas mal d’années, en France d’abord, puis l’assurance et l’appétit venant,
en Europe avec l’Italie à plusieurs reprises, l’Espagne à plusieurs reprises également, le Portugal, la Croatie, la Grèce, la Belgique, la Hollande etc.

En 2009, nous décidons de quitter le vieux continent pour nous rendre au Maroc.
Beaucoup nous en parlait, on s’est lancé et nous ne l’avons pas regretté.
Nous y avons trouvé, entre autres, des gens sympathiques, des paysages magnifiques, du soleil, une vie pas chère, que demander de plus..
Ça nous a beaucoup plu et, comme beaucoup, nous y sommes retournés en 2010.
Depuis maintenant 3 ans, nos voyages s’effectuent en Toyota Corolla Verso et Eriba Triton.


Maroc du 9 février au 10 avril 2010

9/02

La fenêtre météo parait favorable, nous quittons notre Bretagne sous... la pluie.
Première étape à St Thomas de Conac sur l’estuaire de la Gironde au camping L’Estuaire, bon camping ouvert toute l’année.

10/02

La deuxième étape nous amènera jusqu’au camping de Haro en Espagne, capitale de l’excellent vin de la Rioja.
Ce camping, ouvert toute l’année, est très bien tenu, les sanitaires sont chauffés.

Levés de bonne heure, on s’apprête à repartir mais là, horreur, tout est blanc et il neigeote,
la T° est légèrement négative, la fenêtre Météo n’était donc pas si bonne.
Renseignements pris sur internet et à l’accueil, les routes locales sont toutes salées, on devrait donc pouvoir repartir ;
l’autoroute n’est distante que de 20 km et en Espagne on ne lésine pas sur le salage ou le sablage de ces voies.







On repart sur le coup de 10h.
Nous arriverons à Plasencia de Cáceres dans la soirée, sous le soleil et avec 10°.
Camping Parque Natural de Monfragüe, encore un bon camping ouvert tout l’année.
En général nous favorisons les campings fonctionnant sous la formule Camping Chèque ou ACSI, on a rarement de mauvaises surprises.


11/02

Dernière étape en Europe, ce soir nous serons à Tarifa.
On y arrive effectivement mais sous un déluge que même un Breton aguerri ne peut supporter.
En cours de route, nous avions à nouveau rencontré la neige sur les hauteurs de Séville.
Cet hiver 2009/2010 aura décidément été rude y compris au sud de l’Europe.
Camping Paloma, ouvert toute l’année, pas très cher, sans doute le meilleur rapport qualité/prix dans le secteur.


12/02

Il pleut encore ce matin, on avait prévu de rester quelques jours à Tarifa mais devant cette météo calamiteuse nous décidons, sans plus attendre, de passer de l’autre côté du détroit. Vivement le soleil !

A midi, on se présente sur le port de Tarifa où nous sommes tout de suite accostés par une représentante de la Cie COMARIT qui nous propose un forfait A/R à 98 € en open à condition d’embarquer immédiatement, le Ferry part à 12h30.
Nous n’hésitons pas, seule condition, avoir une hauteur inférieure à 2m40, pas de problème Eriba le fait.
Pour la petite histoire, l’année dernière nous avions payé 250 € l’A/R d’Algéciras !

Débarquement à Tanger sans souci, c’est pour traverser cette ville que ça se complique un peu.
A Tanger les enfants ont pour habitude ou pour jeu de se déplacer en ville en se servant, en particulier, du véhicule des touristes.
Et ça ne rate pas on n’a pas parcouru 2 km qu’on en a déjà un sur le toit.
Il faudra l’intervention de plusieurs marocains pour qu’il s’en aille, arrachant au passage la grille d’aération du chauffage.

Nous faisons notre première étape marocaine à Moulay Bousselham, au camping International, situé près du port avec belle vue sur la lagune, les sanitaires sont relativement propres mais le matériel est mal entretenu.
Une serrure et un robinet qui ne fonctionnaient pas l’année dernière lors de notre passage ne fonctionnent pas plus cette année !


13/02

Il va pleuvoir toute la nuit et encore dans la journée et nous qui pensions qu’il n’y avait qu’en Bretagne qu’on pouvait rencontrer des temps pareils... c’est pire ici.

On décide de continuer vers le Sud, on se reposera plus tard. On va bien finir par le rencontrer ce soleil !

On reprend l’autoroute jusqu’à Mohammédia où on arrive sous... la pluie et la tempête au Camping l’Océan Bleu.
On y était l’année dernière aussi dans ce camping et il nous avait beaucoup plu, il n’en est pas de même cette année, les sanitaires donnent l’impression d’être à l’abandon, nous ne le recommandons pas.


14/02

Il a encore plu toute la nuit et le vent a soufflé très fort.
L’aérateur de toit, sans doute mal accroché après le passage du gosse sur le toit, a profité de la tempête pour s’en aller définitivement.
L’ouverture est béante, il pleut sur notre lit.
L’aérateur sera remplacé, sous la grosse pluie, par un couvercle de Tupperware ! très bon produit qui ne nous lâchera pas de toutes les vacances.

Réparation faite on reprend l’autoroute pour Marrakech, il est en effet inutile de trainer ici, il nous tarde d’arriver au Sud où on espère enfin le beau temps.

Sur les hauteurs avant Marrakech, le vent redouble de violence (env. 120 km/h), pour la première fois de sa vie l’Eriba se fait sérieusement balloter, on réduit la vitesse, à peine 40 km/h, et on arrive en entier au camping le Relais de Marrakech, Tupperware est toujours là, bien accroché.
Le Relais de Marrakech est un grand camping, moderne, aménagé à l’Européenne, l’accueil y est mitigé, les coffrets électriques, souvent surchargés, sentent parfois le roussi, les sanitaires sont nickel.


15/02

Le soleil existe au Maroc, nous l’avons rencontré aujourd’hui, il a même fait 22° !
Ballade à Marrakech au Jardin des Majorelles, joli petit jardin réaménagé par Yves St Laurent et Pierre Bergé.


Jardin des Majorelles


20/02

Nous avons passé 4 jours à Marrakech, il y a fait à peu près beau et nous avons enfin pu récupérer de la fatigue accumulée ces derniers jours.
La météo n’est cependant pas très optimiste pour les prochains jours concernant la partie nord du Maroc aussi nous décidons de fuir
et de descendre sur Agadir, malgré radio camping-car, la radio la plus écoutée dans les campings au Maroc,
qui nous informe de la quasi impraticabilité des routes due à la vilaine météo de ces derniers jours (éboulements, ponts emportés…).
En fait, nous ferons une route impeccable, sans soucis, les stigmates causés par les intempéries sont bien visibles ici ou là mais ne gênent aucunement la circulation.

Camping « Atlantica Imourane », récemment aménagé sur l’espace du Rocher du Diable.
Cet espace bien connu des anciens camping-caristes avait valu, il y a quelques années, un reportage télé pas vraiment à l’avantage des nombreux adeptes du camping sauvage au Maroc.
Ce reportage avait fait réagir les autorités qui ont depuis interdit les bivouacs et fait aménager ce nouveau camping.


24/02

Nous avons décidé de rester ici à Agadir encore quelques jours, la région est intéressante, la mer est au pied du camping et on se repose.
Aujourd’hui il a fait 33°, pas mal pour un mois de février.
Notre radio préférée nous informe que dans la région de Tiznit, notre prochaine étape, les intempéries ont également fait de gros dégâts notamment sur les conduites d’eau potable, ça nous conforte dans notre idée de rester encore un peu ici.
Le camping, d’un grand confort, est très bien entretenu, il sera inauguré demain avec force manifestations, folkloriques notamment.




Et ça produit un son très agréable


28/02

C’est décidé, on quitte Agadir pour Sidi Ifni, ancienne enclave espagnole. On verra bien si l’eau y coule aux robinets.
On arrive sans souci au camping Soly Mare de Sidi, sans souci mais quand même après avoir fait un petit détour
pour rentrer dans la ville car ici les intempéries ont également sévi emportant le pont qui donne accès à la ville.


Il y avait un pont ici


Sidi-Ifni est une ville agréable, on s’y sent bien.


03/03

On reprend la route, direction Tata via Guelmin.
Dans un premier temps nous avions pensé séjourner à Guelmin mais cette ville, bien connue pour son grand souk et son marché aux dromadaires, ne nous a pas inspiré.
On va plutôt se poser à Amtoudi, village célèbre pour ses greniers, ses oasis, ses gorges... un endroit à ne pas rater sauf que nous on le rate.
Encore une fois les intempéries on fortement dégradé les routes dans ce secteur, et nous préférons poursuivre jusqu’à Tata. Amtoudi ça sera pour une autre fois.

Camping municipal de Tata, ça se bouscule, à l’accueil, ils sont un petit peu débordés.
On finira quand même par avoir un petite place, une toute petite place en bordure de l’allée principale, tant pis on est bien content d’y être.
Dans ce camping mieux vaut arriver de très bonne heure si on veut avoir une place correcte,
si possible pas trop près des sanitaires car ça n’y sent pas toujours la rose, les douches ne fonctionnent pas, à la guerre comme à la guerre !

Par contre la ville et sa palmeraie sont intéressantes.
Le petit resto près du camping fait de la bonne soupe pas chère que l’on peut aller prendre directement avec sa casserole.




Rencontre sur la route de Tata, on lui donnera des vêtements à cette dame pour ses enfants.


06/03

Nouvelle étape, pas facile de s’organiser cette année, les intempéries ont causé tellement de dégâts
que certains sites comme Tafraoute sont inaccessibles, et bien sûr dans cette situation, notre radio préférée y va de bon cœur, on entend de tout.
Il faut donc faire le tri dans ce trop-plein d’information en se fiant, quand c’est possible, à internet.
A ce sujet, la clé 3G de WANA est très pratique pour se connecter à internet au Maroc, malheureusement elle ne couvre pas entièrement le pays,
il reste alors les cybers, pas chers du tout, ou la wifi de certains campings pour se connecter.

Après avoir pris, pensons-nous, les bonnes infos et également pris la sage précaution de faire le plein, les stations ne sont pas nombreuses dans cette région,
nous nous dirigeons vers Foum-Zguid avec l’intention de remonter plus tard vers Ouarzazate.
Ce tronçon Foum-Zguid/Ouarzazate est réputé difficile et de plus, fortement dégradé par les intempéries, ce que nous confirmera la Police.

La route de Tata n’est pas large mais en bon état et on arrive assez rapidement à Foum-Zguid.
Pas terrible à priori, cette ville et la météo qui annonce des orages pour demain risquant de rendre encore plus difficile la remontée vers Ouarzazate.
C’est décidé, on ne s’arrête pas ici, il n’est encore que 11h, on continue.

Ça sera la route la plus difficile de notre périple.
En plus des dégâts liés aux intempéries, il y a des travaux d’élargissement sur plus de 30 km
et les déviations dans ces zones désertiques se font par le fond de la vallée, graviers cailloux instables, gués etc.
Nous nous en sommes bien sortis finalement, sans dégât, roulant parfois dans les gués avec de l’eau jusqu’aux portières.
Selon notre radio préférée plusieurs camping-cars ont été endommagés dans ces passages.





Après 300 km et pas mal d’émotion, après avoir franchi plusieurs gués et plusieurs cols
nous arrivons enfin à Aït-Benhaddou près de Ouarzazate.
Un peu fatigués mais contents d’avoir franchi cette zone sans dommage.
Camping “ la Kasbah du Jardin“, petit camping sans prétention, propre et sympa.





Il faut franchir la rivière à dos d’âne pour accéder au ksar d’Aït-Benhaddou et ce d’autant plus que cette année les oueds sont chargés.

Petite visite à l’instituteur de Kasba Achaoud, homme très sympathique qui gère une association d’aide aux plus démunis dans ce village de montagne,
nous lui remettons quelques affaires dont une paire de chaussures de foot pour son petit, on a eu la preuve en direct qu’on faisait plaisir, fallait voir la bouille du gamin !


09/03

Direction Ouarzazate à une trentaine de km, au camping municipal. Très bon camping, propre et bien tenu.
On y rencontre pour la 2eme fois Jacky avec sa Troll Eriba.
C’est un homme charmant, 77 ans, plein de dynamisme toujours plein d’anecdotes à raconter, il vient au Maroc pour la 17ème année consécutive.
En voyage, les rencontres, les échanges, sont toujours enrichissants, ils font les souvenirs, ce sont indéniablement des ingrédients majeurs de tout voyage.

Attention, à Ouarzazate (comme dans beaucoup d’endroits) les pickpockets sévissent sur les souks, il faut être très vigilent, la mésaventure est arrivée à plusieurs touristes quand nous étions là-bas.

Depuis que nous avons quitté Marrakech nous n’avons pas eu de pluie, les températures sont agréables et oscillent de 20 à 25°.
Nous nous rendons compte que nous avons une certaine chance, l’état des routes nous rappelle qu’il n’y a pas si longtemps les intempéries sévissaient encore ici.


12/03

Hier, nous avons eu une tempête de sable, le sable très fin, presque de la poussière, s’est infiltré partout dans la caravane, la voiture.
Après un bon coup de nettoyage nous reprenons la route, direction Boulmane du Dadès et les vallées du sud.
Les routes sont nettement meilleures, le plus dur est normalement derrière nous.

On s’installe au petit camping “Riad Soleil Bleu“ joli camping entièrement clos, sanitaire nickel, en fait les sanitaires sont dans l’hôtel attenant.
C’est le moment d’acheter de l’eau de rose, c’est la seule région où on en trouve et elle est excellente.

Il fait toujours très beau mais assez frais car nous sommes à 1600 m d’altitude.
La nuit nous avons dû remettre le chauffage. Les nuits sont en général fraîches au Maroc à cette période.


13/03

Visite des magnifiques gorges du Dadès. Quelle palette de couleur ! Du vert des oasis au rouge et ocre des roches.









Le débit du Dadès qui recouvre la chaussée à certains endroits nous empêchera d’effectuer une visite complète des gorges.


15/03

On poursuit notre périple vers Tinerhir où on s’installe au camping “Ourti“ à l’entrée de la ville.
Seul problème de ce camping, il ne faut pas y aller le weekend si l’on ne veut pas être réveillé à 4h du matin
par les camions qui déposent les bêtes pour le grand souk qui se tient tous les samedis.
Les bêtes gueulent, les moteurs ronflent ; c’est très animé et infernal pour qui veut se reposer.
Pour le reste de la semaine (jusqu’au vendredi soir) c’est un bon camping.




Les gorges du Todra sont elles aussi magnifiques et méritent une bonne journée de visite.






18/03

Terminé les grandes vallées, on se dirige maintenant vers le désert.
Nouvelle étape à Erfoud au camping “Tifina“ Le must, beaucoup de camping en Europe pourrait s’en inspirer pour leurs installations, accueil chaleureux de Mohamed.
Bémol quand même, il n’y pas de réseau électrique.
Il faut donc compter sur les panneaux solaires, certes le soleil est généreux ici mais l’installation est un peu juste,
un groupe électrogène est sensé assurer le courant le matin notamment mais il nous est arrivé d’en manquer.
Parait que le réseau arrivera l’année prochaine, inchallah. Ici le désert est une transition entre les cailloux et le sable.


Un puits et au loin les dunes de Merzouga


Camping Tifina


21/03

Direction Merzouga aujourd’hui, vers le désert, le vrai, avec son joli sable coloré, des dunes.

Entre Erfoud et Merzouga nous tentons la visite du circuit touristique de Rissani, ça n’était pas une bonne idée,
beaucoup d’écoles sur ce circuit et donc beaucoup de jeunes qui vont se faire un malin plaisir de nous empêcher de passer, voir de nous importuner en réclamant des dirhams, parfois en nous menaçant de jets de cailloux.
On le saura plus tard, d’autres touristes ont également été enquiquinés. Circuit à éviter.


L’appareil photos est dissuasif dans ces cas mais ici il faudra l’intervention d’adultes pour qu’ils nous lâchent


Merzouga, on y est au terme de notre voyage.

On s’installe au camping “Les Roches“ dans Merzouga, les pieds carrément dans les dunes.
Super petit camping à recommander, restaurant avec animation le soir.






23/03

Levé de bonne heure, l’endroit est magique il ne faut pas rater le lever du soleil sur les dunes pas plus que le coucher le soir venu.









Ah oui on peut le dire, ces dunes, aux couleurs changeantes en fonction de l’ensoleillement, sont belles.


25/03

Le rallye des “Touaregs“ arrive dans les parages de Merzouga, celui des Gazelles c’est pour demain.
Ça pétarade dans les dunes et quelle effervescence dans tous les campings !
Un coup d’œil aux engins (4x4, motos …) et nous entamons notre remontée vers le nord.
Parait que la pluie n’a pas cessé là-haut depuis notre passage, les inondations ont causé de gros dégâts mais il faut bien y retourner un jour.

Pour cette première remontée nous atterrirons à Oulad Chaker dans la région d’Ar-Rachidia.
Camping “Tissirt“ situé dans une oasis et très bien tenu, un vrai paradis, encore un bon plan.
Pour le choix de nos campings nous avons fait confiance aux guides Gandini et Larivière, ce sont des spécialistes du Maroc tout à fait objectifs.


27/03

Cette nouvelle étape doit nous amener à Azrou, c’est assez long mais il n’y a pas beaucoup de solution d’hébergement en cours route.
Les paysages sont variés et superbes depuis que nous avons quitté Merzouga, on ne s’ennuie pas et ça sera comme ça jusqu’à Azrou.
Oasis de Tafilalt, les gorges du Ziz, les cols de Tagolm, du Zad (2178 m).
La route est sinueuse, en particulier la descente du col du Zad où la vitesse est limitée à 60 km/h,
comment faire plus d’ailleurs avec une caravane derrière, c’est pourtant ce que pense un policier qui nous contrôle à la sortie d’un lacet :
- Vous étiez à 85 km/h
- Ah bon, pourtant le GPS n’en indiquait que 50, je le surveille sans arrêt. On peut rejouer la trace si vous le voulez.
- Il peut le faire ?
- Ben oui
- Ça va aller pour cette fois mais faites bien attention à l’avenir.
- Oui Mr l’Agent, merci et bonne journée.
Ouf, sauvé par le GPS.
Nous vérifierons la trace à l’arrivée à Azrou, et bien sûr dans ces passages nous n’avons jamais dépassé les 50km/h.
Les policiers vont souvent au bluff, difficile de leur tenir tête s’ils sont décidés à vous mettre une « prune ».

Nous sommes au nord. Les routes sont inondées à plusieurs endroits, incroyable la quantité d’eau qui ressort des flans de la montagne,
les sols sont gorgés d’eau, saturés, notre radio préférée avait raison, la pluie n’a cessé ici que depuis 2 jours.
Les marocains n’en peuvent plus, que ce soit en Agriculture ou dans le Bâtiment.

Camping Amazig d’Azrou, nous y étions déjà l’année dernière et connaissons le gérant Hassan,
le guide Gandini relate bien son histoire privée, il a beaucoup de mérite Hassan.


Image typique dans la descente du col du Zad


On retrouve la verdure et les cigognes à Azrou


28/03

On poursuit notre remontée, étape aujourd’hui à Moulay Idriss.
Petite visite de Meknès au passage
Camping “Zerhoum Bellevue“ de Moulay, c’est vrai que la vue est belle,
ce camping de par sa situation et les bâtiments existants a un vrai potentiel, malheureusement tout est délabré et semble à l’abandon.
Les sanitaires sont propres et l’eau est chaude c’est déjà bien. Les pluies n’ont pas arrangé la chose.
Pas d’électricité, un groupe électrogène assure le soir un service minimum mais vraiment minimum.
Le propriétaire nous a fait part de son intention de rénover, une ligne électrique est prévue pour bientôt. On lui souhaite bonne chance et bon courage.

Nous sommes gâtés, la pluie discontinue depuis plus d’un mois ici au Nord a cessé 2 jours avant notre retour,
normalement le soleil est là pour le reste de l’année.


29/03

On continue de remonter, nous traversons des zones entièrement inondées, 165000 ha seraient recouverts d’eau.
Certains villages ne sont plus accessibles que par hélicoptère.
Un véritable désastre pour les gens et l’économie locale, les tomates deviennent rares et aussi chères qu’en France.
Retour au camping de Moulay Bousselham près de la lagune et du port.


Quelques toits émergent


Ce n’est ni mer ni lac ni étang ou autre mais des terres inondées




31/03

Notre périple touche à sa fin, encore une étape à Larache avant d’embarquer à Tanger.
Ici l’aire d’accueil est gratuite. Elle est gérée par la Cie Comarit, les prestations sont au niveau des meilleurs campings.


Port de Larache, pas frais mon poisson ?




02/04

Direction Tanger ce matin, la ville de tous les dangers et ça ne rate pas,
ils aiment bien les Eriba les jeunes, cette fois c’est un adolescent qui s’accroche mais n’insiste pas.
Peut-être n’a-t-il pas apprécié les cactus que j’avais accrochés à la gouttière ?

Passage de la frontière toujours long et pénible, les véhicules sont passés au Scanner.

Terminé le Maroc, retour en Europe.
Le retour vers la Bretagne se fera tranquillement avec étape à Tarifa, un détour par Evora au Portugal,
étape à Plasencia Haro à nouveau en période de semaine sainte, ce qui n’est pas rien en Espagne.
Nous aurons la chance d’assister à une de leurs processions.




Plusieurs étapes également en France, Dax, visite à de la famille en Dordogne, visite à des amis à La Palmyre.
Et pour finir retour en Bretagne sous le soleil !




Ce voyage au Maroc, comme celui de l’année dernière, n’aura été que du Bonheur,
les soucis liés à la météo des premiers jours ou à certains enquiquinements sont bien vite oubliés.
Rien n’est jamais parfait mais la gentillesse des gens, la beauté des paysages, l’authenticité, le spectacle permanent au bord des routes, ces petits enfants qui vous saluent...
compensent largement.
Plus on ressasse les souvenirs, plus on regarde les photos ou diaporamas et plus on a envie d’y retourner.
C’est plutôt bon signe !
Bonne lecture et à votre disposition.

Galouper