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Caravaneige aux Saisies - le Grand Tétras 2011



Hiver 2011, nouvelle saison de caravaneige dans les Alpes. Un article qui vient actualiser celui-ci.

Nous sommes le 23 décembre 2010, il neige.
Ce soir nous prenons la route pour rejoindre les cimes enneigées de notre caravaneige favori.





La sncf et ses retards légendaires contraignent Bernard à arriver à 23h30....
Ce n'est pas grave car je ne suis pas encore prêt....

3h00, 1er accouplement réussi... 3h30, nous partons...enfin...





Après 2h de route, dodo puis à 8h : réveil... neigeux.
Finalement ce temps "blanc" nous accompagnera du départ à l'arrivée... Et on ne sait pas encore que le meilleur reste à venir...





Avant Lyon, ça va encore...



Après cela se gâte franchement...



mais le super pilote veille et le super Nitro assure !



Même les "enfants " sont épuisés mais bien au chaud dans leurs doudounes.



Dernière pose technique à la barrière de péage d'Alberville... les choses sérieuses commencent si on en croit la quantité de neige sur le toit des voitures que l'on croise... ça promet....





Nous choisirons de passer par Ugines, Flumet, Notre-Dame de Bellecombe pour arriver aux saisies.
Il y a 5 km de plus mais beaucoup moins "raide" que par Hauteluce. Ce choix sera le bon, car même là ce sera "coton".





La nuit tombe vite, nous doublons nos 1ers naufragés de la route qui chaînent à genoux dans la neige...
Tous nous regarderont ébahis de nous voir aller plus vite qu'eux... sans chaîne et avec une caravane... en plus...
Bravo Nini !! Un vrai tracteur !



Avant Flumet la route est blanche... c'est sûr ce sera pire jusqu'aux Saisies...
Dorénavant, je passerai plus de temps à tacher d'éviter les chaînes perdues et cassées par nos congénères qu'à faire attention à ce que fait la voiture...



Nous arrivons à Notre-Dame de Bellecombe et là pose obligatoire car nous tombons en plein procession religieuse.
Nous sommes le 24 décembre et les gens, le pouce en l'air hallucinent de voir notre Nitro, noir, tout droit sorti d'un film de Madmax affublé de notre Ériba...













Il faut repartir... 15 km... rudes, nous attendent.



Nous sommes quasi seuls au monde ; c'est nous qui ouvrons la route ; une file de voiture suit nos traces, personne ne se risquera à doubler.



Le rond point annonçant l'entrée de la station se dessine enfin... on touche le bon bout.. plus que 2km et on y est.





Ils auraient pu nettoyer... quand même... ils savaient qu'on arrivait... lol !



LE GRAND TETRAS : nous voilà...





La réception scintille, nous sommes les seuls à avoir réussi à monter... Les CC et les caravaniers qui n'avaient pas de 4x4 resteront en bas et attendront le lendemain voire le surlendemain pour les moins téméraires.
On s'en fiche, on est arrivés. A nous le réveillon bien au chaud !





Avant de detteler, on constate que dame nature n'a rien trouvé de mieux à faire que de se lancer dans la sculpture d'art moderne... du plus bel effet !
Il n'y a pas un chat dehors, alors on rentre nos chiens au chaud.



Cela fait 10 mn que le sas est installé et il est déjà recouvert de neige.



Dernière cigarette dehors avant notre dîner de Noël; le père Noël est déjà... passé et le sapin dressé.





Le grand vainqueur du "trophée des 4x4 en caravane dans la neige" vous salue bien chaleureusement.



Le matin pour le petit dej', la station que l'on voit en contrebas, par la fenêtre du salon... royal.



A nos pieds : l'accès aux pistes.
Je rappelle que, outre l'accueil très chaleurreux de ses gérants, le Grand Tetras, le plus haut d'europe, est le seul à jouir d'une telle situation avec accès direct, ce qui explique peut-être qu'il est très souvent complet.









Je vous avais dit que c'est haut... ça penche...







La journée sera "blanche" comme on dit en Savoie, pas de ski aujourd'hui... on a mis 14h pour venir au lieu des 8 habituelles, alors même si en descendant du Nitro on n'avait pas les côtes en long contrairement avec le Nissan.... on a un an de plus et quelques heures de fatigue en rab... donc ce sera balade en station.



Le nitro fera fureur comme à ce qui sera son habitude... d'ailleurs...



Le lendemain, la journée s'annonce identique à la veille, alors on ne va pas attendre le soleil... on part skier.









Le jour suivant, grand beau... enfin et ce sera jusqu'au dernier jour.









Albertville est, comme l'année passée, coincé sous les nuages.
Ici, il fait beau mais glacial...-10°c en journée et -20 la nuit...
Les évacuations d'eaux gèleront comme celles des autres campeurs... certains passeront chaque matin sur le dos avec un sèche-cheveux pour dégeler les canalisations qui auraient eu la mauvaise idée de geler pendant notre sommeil ; les nôtres ne nous donneront du soucis que deux jours... merci Ériba.
Certains pieds auront du mal à s'en remettre...



Il fait nuit, la station dort.



Tout comme les pensionnaires du Grand Tetras.



Le départ de la remontée et les caisses en bas du camping, qui est dans les sapins en haut à gauche de la photo qui suit.



Vue depuis le télésiège inauguré lors de notre semaine en remplacement de l'ancien tire-fesses.





Sous les arbres, notre Ériba, dans l'ombre...



Le camping vu du télésiège.





Le Mont-Blanc toujours là.



Au loin, les Aravis.







Bernardo en plein slalom





Les Saisies blotties aux pieds du Mont-Blanc.





Déjeuner au soleil avant une folle après-midi de ski.



Nous rencontrerons, au Grand Tetras, deux couples charmants et fêtards, des forums Eriba Passion et Eriba Touring : les PY-PAT et les DD57.
Ils ont vu notre article que j'avais rédigé en 2007 sur ce site.
Bob et Marie-Pierre (du Grand Tetras) disent qu'ils reçoivent plusieures familles par semaine grâce à cet article... et ce trois ans après... preuve qu'il faut en faire plein d'autres.





Ils firent d'emblée sensation... mais c'était sans savoir qu'une autre arriverait...







Une mini rencontre Ériba en fait... toute la gamme est représentée, manquait une familia... mieux qu'un stand au Bourget en somme car tests en conditions extrèmes.



On les laisse s'installer et on va skier... nouvelle journée blanche...



Non ce n'était en Sibérie...





A notre retour, l'éribar est opérationnel et inauguré...


Jusqu'à notre départ, le soleil nous rechauffera de ses rayons bienfaisants... non, ce n'est pas une photo de David Halminton...



L'allée centrale du Grand Tétras, au bout à gauche notre emplacement et le départ des pistes.



Il fait beau ; on en profite.



La nuit tombe ; on sera les derniers... Bernard viendra nous chercher à la station car on loupe à 2 mn la dernière remontée...



et Alberville toujours sous les nuages...



on est le 31 décembre ; l'Éribar nous attend, une super soirée chaleureuse et drôle en perspective.





Martine à gauche et Pipo à droite puis les mêmes un peu plus sérieuses.



et leurs gais époux DD et Pat.



Après tant d'excès une journée balade s'impose car la veille : 5 heures de ski à fond la caisse et deux chutes spectaculaires, plus tard, mon genoux droit me gène alors le ski sera pour demain...





S'en suivra une dernière soirée bien arrosée sous les éclats de rire de Martine qui irradie tel Tchernobyl... qui est devenu son surnom par ma faute...





Le lendemain, le temps du départ tant redouté est arrivé...







Un petit bisou entre deux Éribas... pour la route...



Nous disons au revoir au Grand Tetras à Marie-Pierre, Bob et le petit Jordan en leur jurant de revenir l'année prochaine au moins 15 jours...
Nous ferons un petit convoi jusqu'à Notre-Dame de Bellecombe puis nos routes se sépareront avec un gout de pas assez, mais avec le sentiment de nous être fait de couples d'amis supers... de belles vacances... quoi ?





Dernière pose, derniers adieux... nous sommes ravis que notre précédent article nous ait permis de les connaître.





Nous nous arrêterons après la descente, à la barre de péage d'Albertville... la boucle est bouclée... il faut rentrer... mais pour mieux revenir.





Les toutous pioncent et toujours la neige mais aussi la grisaille.



Bilan de cette dizaine de jours passés au caravaneige du Grand Tetras : EXCELLENT comme toujours, et cela fait 7 ans que cela dure...
J'ai hâte que l'année passe pour y retourner à moins que...? ?? l'hiver n'est pas fini et il y a toujours de la neige jusqu'à fin Avril aux Saisies... alors ??? qui sait ????

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