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Faire fonctionner un WC C402

Comment faire fonctionner normalement un WC C402 sans odeur ni désagrément ? Cette réalisation concerne un W.C C402 banquette, monté dans une Hobby 495 UFE (avant droit) : bricolage pour mise à l'air libre (système de soupape), installation d'un système d'évacuation et d'un ventilateur.

Il faut considérer, que si des odeurs fétides subsistent dans l’habitacle lors de l’utilisation ou à d’autres moments, c’est qu’incontestablement, un, ou des défauts, résident dans le concept du WC.
On connaît tous le désagréable instant où l’on rentre dans le WC chez soi, alors que juste avant, une autre personne y a laissé une odeur tenace suite à un repas plantureux.
Il faut y entrer en apnée tant ça prend les narines, la VMC et la fenêtre ouverte se chargeront de rétablir une atmosphère respirable.
Or, dans notre caravane, les choses sont différentes, on peut encore considérer qu’après un usage intensif du WC, règne dans le cabinet une odeur spécifique, mais seulement là…. Pas autrement.
Et encore, selon le principe du WC chimique et de son utilisation, aucune odeur ne devrait perdurer.

Pourtant, très souvent nous étions incommodés par des odeurs, même la nuit.
J’ai finalement admis que des défauts de conception conjugués probablement à des défauts tout court, étaient la cause de ces désagréments.

Il faut aussi admettre que le principe SOG est dénué de réalisme, il est vendu en argumentant l’absence d’utilisation de produits de WC souvent assez chers.
Le principe qu’il développe est de prétendre que l’apport d’oxygène dû à l’aspiration d’un ventilo de puissance minable, suffit à dissoudre naturellement les matières.
C’est archi faux !!! Hier encore j’ai marché dans une merde de chien qui selon son apparence était sur le trottoir depuis plusieurs jours. L’air ambiant n’a nullement décomposé ce colombin.

Donc, admettez tous que mon système n’a pas la prétention de supprimer l’usage de produits, mais de le diviser tout de même par 2, par contre sa vocation première est de résoudre définitivement la disparition de toutes odeurs dans la caravane, et, à perpétuité…. Enfin… pour la durée de vie du ventilo !

Pour pouvoir remédier à des défauts, il faut non seulement les localiser avec certitude mais il faut aussi comprendre le fonctionnement qui devait être normal.
Pour cela, j’ai entièrement étudié, analysé, disséqué, tous les éléments qui composent ce WC C402.
Aidé par un esprit technique modestement élaboré acquit après 22 ans de mécanique auto, 7 ans de mécanique certifiée aéronautique, et, ajusteur de métier ; J’ai finalement compris à quoi servait chaque élément, comment ils fonctionnaient, comment ils marchaient en adéquation.
Puis, enfin, grâce à cette longue étude et réflexion, j’ai pu tirer une synthèse des défauts et comment y remédier.



J’avais compris dès le départ que la mise à l’air libre était mal adaptée, car il arrivait souvent qu’à l’ouverture du clapet, on soit éclaboussé par un rejet de liquide de la K7 car elle était en surpression.
Donc, K7 bien nettoyée, et puis on n’est pas des mauviettes, j’ai laissé la K7 engagé dans le tunnel, le portillon ouvert, j’ai retiré le bouchon vert de vidange et sans avoir peur j’ai plaqué ma bouche hermétiquement et j’ai soufflé dedans.
Durant un moment le souffle sortait puis soudain j’ai senti la K7 gonfler.
J’ai retiré ma bouche et l’air est ressortit par l’orifice de remplissage. J’ai refait le test plusieurs fois et même résultat.
J’en déduit qu’une très faible pression suffit à soulever la soupape flottante et à la verrouiller, fermant ainsi la mise à l’air libre, ou bien ! La pression n’y est pour rien, ce serait la soupape qui ne s’ouvre que très peu ???
Plus bas vous verrez que cette déduction était la bonne et comment j’ai corrigé ce défaut.

A l’examen de la banquette C402, on constate que l’ensemble est à l’intérieur de la caravane.
Une déduction s’impose !!! Lorsque la soupape de mise à l’air nous fait le plaisir de jouer son rôle en étant ouverte, les gaz d’évent ne peuvent alors que s’échapper dans l’habitacle.
C’est consternant… ! Je vous le concède, mais tellement vrai !
Donc, il faut évacuer les gaz d’évent dû à la décomposition chimique des matières, à l’extérieur de la caravane.
Plus bas vous verrez comment j’ai procédé à cette opération.

Enfin, pour parachever la liste des défauts, il faut que la jauge (témoin lumineux rouge) s’allume avant que la soupape flottante ne verrouille la mise à l’air libre. Sinon, le processus précédent recommencera, la K7 se mettra en surpression et là….Bonjour l’odeur et bon courage pour la vidange.
Plus bas également vous verrez comment étalonner la jauge.

Sincèrement, je pense que beaucoup d’entre nous subissent sans le savoir ces défauts de conception, car je connais beaucoup d’utilisateurs de WC type C400 qui s’en plaignent.

En toute modestie, je pense avoir trouvé le meilleur compromis, dans notre caravane il n’y a plus jamais d’odeur de WC, ni pendant, ni après, ni jamais….
Réalisez dans les mêmes conditions que moi ce travail et vous serez convaincus que mes réflexions et recherches sont fondées.

Très bon bricolage à tous,

Matos : 1 ventilo 40x40x25, 1 inter à bascule à témoin, 1 tube plastique de 43mm de diamètre et 200mm de long, 1 joint torique de 40mm, du silicone, de la moustiquaire, du ruban adhésif armé.



Avant toutes choses : Corrigez les erreurs de Thetford

1) La K7 n’est pas suffisamment mise à l’air libre.
2) L’ensemble C402 est confiné dans l’habitacle.
3) L’évent de mise à l’air libre de la K7 dégaze dans la soute qui se trouve elle-même dans l’habitacle.
4) La jauge de niveau de la K7 à matière est mal étalonnée.

Après un test visuel en pressant le couvercle en plastique de soute de dégazage (1) sur la came (2) de soupape de dégazage de la K7, on s’aperçoit que la soupape flottante (3) ne s’ouvre que de 2mm.
C’est nettement insuffisant pour laisser s’échapper les gaz de décomposition chimique régnant dans la K7, ceux-ci, par leur abondance, vont prendre le dessus et soulever la soupape flottante qui fermera l’évent.

Je suis sûr qu’il vous est arrivé à tous d’être éclaboussés en ouvrant le clapet du W.C, ce n’est pas agréable et cela est dû à la surpression qui se produit dans la K7 par des gaz ne pouvant dès lors plus sortir.
A l’ouverture du clapet, après vous avoir envoyé dans la figure quelques souvenirs, ces gaz en profitent pour quitter la K7 et envahir l’habitacle.

Le principe de l’évent est exactement comparable à celui d’une soupape de voiture (ancienne génération)
Une came (2) agit sur un poussoir qui soulève une tige, cette dernière actionne un culbuteur (4) qui va pousser sur la tige d’une soupape pour enfin l’ouvrir en la baissant.
J’ai donc soigneusement mesuré qu’elle était l’ouverture maxi de la soupape lors du soulèvement total du poussoir : 7mm, pour obtenir cette ouverture il faut relever de 2mm le bossage de came situé sur le couvercle de soute.
J’ai collé une patte en alu de 2mm d’épaisseur sur le bossage en plastique du couvercle de soute, puis l’ai assuré par une intra vis. Ainsi, en engageant à fond la K7 dans la soute, l’évent sera totalement ouvert, même si on en reste là.
Mais attention !!! Les gaz qui sortent de l’évent vont se confiner dans la soute qui rappelons-le, se trouve ni plus ni moins dans l’habitacle.



Enfin, cette soupape a 2 rôles, celui de permettre la mise à l’air libre et aussi celui de verrouiller la sortie de matières en cas de débordement. Cette fameuse soupape est montée flottante sur un axe, elle descend lorsque le poussoir agit dessus mais se mettra à flotter et monter au grès du niveau malgré que le poussoir agit sur la tige de soupape.

D’où !!! La nécessité absolue que la jauge fasse bien son boulot.
Elle ne doit pas s’allumer alors que sans le savoir, la soupape par flottaison a déjà verrouillé la mise à l’air libre.
Bonjour l’odeur dans la cara et le plaisir pour vidanger !!!

Bon ! A ce stade on a déjà modifié l’ouverture de la soupape, comment bien régler la jauge ???
Sur le flotteur du mécanisme de la K7 se trouvent 2 masselottes, elles ne sont pas du tout là pour lester le flotteur qui n’en a d’ailleurs vraiment pas besoin. Ce sont 2 capteurs magnétiques similaires à ceux utilisés pour les détecteurs d’ouverture de porte ou fenêtre.
Dans le tunnel du C402, au fond à droite vers le haut, se trouve un boîtier, il se déclipse, il contient un fusible et un détecteur magnétique.
Lorsque les 2 capteurs du flotteur seront au niveau de ce détecteur, la jauge s’allumera.

Il faut faire le test suivant :
K7 mise en place, on remplit avec un jerrycan d’eau la K7 par l’orifice du WC, dès que le témoin s’allume on stop l’eau.
Puis on introduit la main droite dans l’orifice du clapet et à tâtons on va sentir si la soupape est en butée ou non.
Ce test sera plus aisé par la suite lorsque le système sera installé, plus besoin de mettre la main dedans, le bruit de surpression indiquera si la soupape s’est verrouillée.
Pour ceux qui se contenteront d’en rester là, et, qui ont une main comme la mienne, peuvent charger leur femme ou leur gamin de remplir cette mission.
On a réglé le problème d’insuffisance de dégazage et du tarage de jauge.
Maintenant il faut évacuer au plus court les gaz de décomposition et les odeurs usuelles.
MAIS !!! Il faut les évacuer de telle sorte qu’elles ne viennent pas perturber un autre espace, et surtout que l’habitacle et notamment le cabinet toilette, soit débarrassé DEFINITIVEMENT de toute odeur, aussi bien pendant l’utilisation, qu’après !!!
Archimède a défini à raison que la ligne droite et non seulement le chemin le plus court, mais qu’il est également le plus sage.
L’idée consiste à prolonger la sortie d’évent de la K7 verticalement au dessous du plancher.
Reprenons le couvercle en plastique de soute sur lequel on a fixé une rehausse en alu.
En dessous on observe que le trou permettant la sortie des gaz (et autres) se prolonge d’un rebord de 1cm.
Il faut bien noter que lors du test préliminaire pour évaluer l’ouverture de soupape en plaquant le couvercle de soute sous la K7, on observe que la forme biaisée de la K7 vient en jonction parfaite avec la forme biaisée à l’inverse du couvercle de soute. Ceci pour dire que lorsque la K7 est en place, l’étanchéité entre ces 2 éléments est parfaite.

A bien y regarder, on peut apercevoir au fond de la soute sensée récupérer les gaz (et autres) un pré-défonçage d’environ 70mm de diamètre. Il n’est pas là par hasard !!! Thetford n’a pas voulu aller plus loin dans ses innovations !



Le point le plus important est de bien mesurer que ce pré-défonçage ne soit pas sur un élément du châssis, à défaut on pourra dévier la sortie par un flexible souple.
La sortie d’évent à l’opposé du couvercle de soute a un diamètre de 43mm.
Je prends un tube plastique (provenance boulot) dont le diamètre est de 43mm et la longueur de 200mm, je coupe un biais correspondant à celui du couvercle de soute afin que ce tube soit parfaitement vertical.
Je le colle à la glue 3 puis l’assure par une intra vis et parachève l’étanchéité par un joint silicone.
Par l’intérieur je perce un trou de 6mm au centre du pré-défoncage situé dans le fond de la soute de dégazage.
Puis, par le dessous du plancher je perce un trou de 48mm à la scie cloche.
J’enduis la section du trou de résine époxy 5minutes afin de protéger le plancher.

J’introduis après avoir meulé les 4 angles pour le rendre rond, le ventilo de 40x40x25 réf Conrad 998643 prix 7.95€ puis je le colle au silicone.
Je passe le fil à l’intérieur du tube pour le faire ressortir en haut.
Bien vérifier le sens de rotation du ventilo avant de le monter à serre, mettre le silicone avec parcimonie dans le tube, avant d’introduire le ventilo, essuyer l’excédent.
Passez un coup de peinture galva, collez une moustiquaire.
Le tube aspirateur est fini.

J’ai du bol d’avoir sous la main du tube plastique pile aux dimensions, mais en tuyauterie PVC on doit pouvoir se dépanner, sinon même en faire un en développé…Tout est possible.
Je ne peux guère vous proposer de vous fournir le matos (gratos) (tube et joint torique), je n’en aurai pas pour tout le monde.

Le 12 volt alimentant la pompe de chasse sera pris derrière le WC (surtout pas sur le capteur magnétique) en déposant le fond thermoformé formant les rangements et les placards.
3 vis de chaque côté et 2 au ciel de douche. Il sort tout seul.
Avant sa dépose, bien repérer l’endroit où placer l’inter de commande réf Conrad 700945 prix 1.60€.
Perçage diamètre 22mm à la fraise étagée, puis le clipser fortement.
Cet inter a un témoin, faire le branchement en conséquence :


Pour ma part, j’ai finalisé le travail en mettant un joint torique de 40mm à ras sous le plancher, d’abord les fourmis restent dehors, ensuite il maintien fermement le couvercle de soute.

Le principe de fonctionnement :

Maintenant la soupape s’ouvre en totalité, la jauge….on n’est pas encore fixé !!!

La K7 est en place, le portillon exter fermé.
On met en marche le ventilo, le témoin de l’inter indique qu’il fonctionne, d’ailleurs on l’entend…. !
On écoute le bruit de surpression dû à la parfaite étanchéité du système.
On ouvre le clapet du WC, aussitôt le bruit se libère et le ventilo indique qu’il aspire.
Pour s’assurer du bon fonctionnement :
Mettre le ventilo en marche clapet WC fermé.
Se coucher sous la cara et mettre la main dessous le tube, le flux d’air est très médiocre.
Inviter sa femme ou son gamin à ouvrir le clapet du WC.
Aussitôt le flux d’air rejeté et considérable.
Toujours avec le ventilo en marche et le clapet ouvert, mettre sa main pour boucher partiellement l’orifice de la cuvette, vous allez être surpris de la force de ce petit ventilo.
L’intérêt d’évacuer sous le plancher tombe sous le sens, il y règne un courant d’air permanent qui dissipe aussitôt l’odeur qui n’est finalement pas si désagréable que cela du produit bleu ou vert.
Pour ma part j’ai divisé par 2 la dose de produit bleu et le résultat est très convaincant, l’odeur qui pourrait être captée n’est pas désagréable et la dissolution est parfaite.
J’ai essayé sans produit, c’est l’horreur lors de la vidange, aucune dissolution et une odeur à tomber par terre.

Ordre d’utilisation :
1) mettre le ventilo en marche pour dépressuriser la K7.
2) ouvrir le clapet du WC.
3) s’asseoir (vous sentirez une fraîcheur très agréable).
4) Jouer à la game boy.
5) activer la chasse.
6) fermer le clapet pour remettre la K7 en dépression.
7) couper le ventilo.

Tel que ce principe est conçu :
En mode inerte, les gaz de la K7 s’échappent sous le plancher par un circuit étanche et par une soupape totalement ouverte.
En mode aspiration, les gaz et odeur sont aspirés de la cuvette, transitent par la K7 et sont rejetés au plus loin par un ventilo très puissant.
Vous pouvez vous livrer à l’expérience suivante :
Avec une K7 bien pleine de KK, laissez le clapet ouvert et le ventilo en marche durant un bon quart d’heure, aucune odeur ne sera à déplorer dans l’habitacle.
Voir le test d’aspiration et d’étanchéité sur une photo (mouchoir plié en 4 obturant l’orifice de vidange de la K7).

Je n’ai pas retenu l’option du filtre à charbon que j’aurais pût intégrer dans le tube plastique d’aspiration.
Pourquoi ??? Parce que le charbon actif ne filtre que très peu d’odeur (environ 30%) par contre il crée un freinage de flux d’air plus important que la retenue d’odeur qu’il apporte.
Donc, n’en mettez pas, les courants d’air sous le plancher se chargent très bien de dissiper instantanément les vapeurs de produits chimiques.

Pour étalonner la jauge :
Une jauge mal étalonnée fermera trop tôt la soupape, et malgré ce système qui fonctionne très bien, bonjour les odeurs…. ! J’ai eu le coup, c’est à se sauver !

1) La K7 est vide est propre.
2) La K7 est en place, portillon fermé.
3) On ouvre le clapet du WC.
4) On met le ventilo en marche.
5) On rempli d’eau la K7 avec un jerrycan par l’orifice de la cuvette.
6) Tout en remplissant on observe le témoin de jauge et on écoute la pression du ventilo.

Si le témoin de jauge s’allume alors que le ventilo est toujours en aspiration, tout va bien, continuez quant même pour s’assurer qu’un litre est encore admissible avant de verrouiller la soupape.
1 L, correspond un peu près à 2 usages, c’est sécurisant quand le témoin s’allume de savoir qu’on peut encore boire une bière…. !

Si le bruit du ventilo se met en surpression alors que le témoin de jauge n’est toujours pas allumé, cela implique un défaut d’étalonnage de hauteur de flotteur.
Ce n’est que lui qui est en cause puisque on a procédé à la correction d’ouverture maxi de 7mm de la soupape flottante.

Donc, plus haut j’écrivais que 2 masselottes magnétiques fixées sur le flotteur du mécanisme de la K7 étaient détectées par le détecteur situé sur le côté droit à l’intérieur du tunnel du C402.
Manifestement, ce flotteur ne monte pas assez pour être détecté.
Techniquement il n’y a aucune solution……….. !
Mais bricologiquement, il y en a une.
Le principe est d’alléger ce flotteur, j’ai donc utilisé un morceau de polystyrène expansé enrobé dans un sachet nylon puis fixé par des élastiques au flotteur.

Il faudra faire plusieurs tests pour obtenir la taille idéale de ce morceau de polystyrène.

Pour ma part, au terme du 2ème essai, la jauge s’allumait, puis 1L de plus et la soupape se verrouillait.

Voilà, je crois vous avoir tout dit, n’hésitez pas à me questionner.

Je terminerai en vous assurant que la mise en pratique telle qu’elle est expliquée ici vous garantira un résultat qui dépassait mes espérances.
Le plus long dans toute cette réalisation a été de comprendre et d’analyser d’où provenaient ces odeurs, de définir les causes, de comprendre les défauts et enfin d’y remédier.

De définir les besoins, et de réaliser ce travail ne m’a pris qu’une après-midi.

Depuis lors, dans ma caravane, on respire du bon air, même….. Quand je joue à la game-boy.

En Image
Ventilo 40x40x25 Conrad 998643 prix 7.95€, inter à led 28x28 Conrad 700945 prix 1.60€



Vue sur le WC C402.



Vue du tunnel travaux fini, notez le câble électrique à l'arrière du tampon de butée de la K7 pour éviter le coincer. La rehausse en alu sur le dossage de came du couvercle de soute de dégazage. A droite on voit la plaque clipsée du détecteur de jauge.
Constatez aussi, que le fond du tunnel est contre la paroi du cabinet toilette, donc en liaison avec l'intérieur de l'habitacle.



Vue sur le détecteur électronique de jauge et de son fusible.



Après retrait du cache en plastique, vue sur le culbuteur de soupape flottante.



Vue sur le poussoir de culbuteur, position soupape fermée.



Poussoir appuyé à fond, seulement 4mm de débattement pour 7mm d'ouverture de soupape.



Mécanisme complet de mise à l'air libre, notez la pastille de flottaison sous la soupape.



Soupape position basse.



Soupape position verrouillée = 7mm de débattement.



Soupape fermée on jauge 35mm du ras du corps de la K7.



Dans les mêmes conditions de mesures on note 42mm d'ouverture totale, donc, on retrouve nos 7mm.



Ici on voit la confirmation de l'ouverture maxi de la soupape après les travaux (42mm - les 35 = 7mm).
Cette mesure doit être faite dans les mêmes conditions en plaquant le couvercle de soute sous la K7 avant les travaux, vous verrez que la soupape d'un diamètre de 30mm ne s'ouvre que de 2mm, impossible que les gaz puissent s'échapper par une ouverture aussi faible.



Ici on constate que les 2 formes biaisées inf et sup assureront l'étanchéité lors de la mise en place en butée de la K7.



Tube en plastique de récup de 43mm.



Le tube coupé à sa tête en biseau pour être perpendiculaire au couvercle de soute.



A la mise en place du tube bien veillez à sa perpendicularité longitudinale et latérale.



Vue sur la rehausse en alu collée et assurée par une intravis sur le bossage de came du couvercle de soute de dégazage. Un tout petit calcul de trigo permet de définir que ces 2mm agiront de 5mm sur la soupape.
Elle ne s'ouvrait que de 2mm + 5mm = nos 7mm d'ouverture maxi.



Tube aspirateur fini, le ventilo monté à serre est collé au silicone, une moustiquaire fixée au ruban armé, le fil électrique passe dans le tube et ressort à l'arrière.



Le tube vu du dessus, notez que ce ventilo est pourvu d'un étage d'accélération, le bon sens de fixation dans le tube et l'étiquette de données techniques vers le bas.



Le ventilo se fixera à 20mm au dessus du bord inf du tube pour le préserver d'éventuelles éclaboussures.



Tube aspirateur terminé, le connecteur à détrompeur fourni, permet de retirer le couvercle sans difficulté.



Le couvercle de soute et son tube aspirateur dans la position où il sera placé dans le tunnel du C402.



Vue sur le pré défonçage et le trou de passage du tube aspirateur.



Le trou diamètre 48 vu de dessous le plancher, notez le résinage de protection.



Le tube prend sa place, j'ai du bol, je ne suis pas loin du châssis.



Etanchéité et maintien du système par un joint torique de 40mm.



Inter mis en place à l'endroit le mieux accessible, position assise sur le trône, notez que les cosses de branchement sont imposantes et la longueur HT de l'inter est de 50mm, donc prendre soins de s'assurer que cet espace existe bien à l'arrière du support sur lequel il sera positionné.



Ventilo en marche.



Vue du flotteur avec ses 2 masselottes magnétiques et le flotteur additionnel.



Le flotteur ainsi modifié allume la jauge 1 litre avant le verrouillage de la soupape flottante.



test du fonctionnement de la jauge, malgré que le témoin de jauge s'allume en rouge vif, il faut faire un zoom sur celui-ci car le flash de l'appareil photo le neutralise. Ensuite faite les tests d'étalonnage à l'aide d'un jerrycan d'eau.



S'il en reste un parmi vous qui serait comme la fosse, c'est à dire sceptique, voici un test virulent de l'étanchéité du système et de la force d'aspiration du ventilo. cela assure un dégazage parfait, une mise en dépression parfaite de la K7, un refoulement puissant sous le plancher assurant ainsi une dissipation instantanée aidée par les courants d'air permanents qui y règnes. Par conséquent plus d'émanation ni d'odeur ni de gaz dans l'habitacle.

Je reste convaincu que ce pré défonçage au fond de la soute de dégazage n'est pas anodin, il se trouve pile à la verticale du trou d'évent ???